Saint-Bruno : le « buzz » de Réal Houde
Depuis quelques semaines, Réal Houde fait la promotion de son plus récent bouquin d’histoire, Le réflexe féodal.
« Il y a un petit »buzz » autour de mon tout dernier livre », mentionne au journal le Montarvillois Réal Houde.
En effet, le 14 février dernier, il participait à une entrevue de deux heures pour l’émission Parlons ancêtres, dans une radio Web. Cet entretien a été divisé en sections, qui seront diffusées durant les prochains mois. La première partie de l’entrevue est offerte en ligne.
Le 26 février, Réal Houde animait une conférence à Boucherville. Le réflexe féodal : le clan familial et politique Boucher de Boucherville, spécifique sur le clan familial et politique Boucher de Boucherville (et ses ramifications : Montarville, de la Bruère…) et en lien avec la recherche entreprise pour la rédaction de son livre, Le réflexe féodal.
Le réflexe féodal
Dans ce bouquin d’histoire, l’auteur démontre que le pouvoir politique était concentré au sein de puissantes familles francophones. Il explique que celles-ci venaient de souches généalogiques communes, « preuve que le système politique était, parfois, une affaire de transmission consanguine du pouvoir plus ou moins consciente. Une ressemblance à ce qui se passait dans les monarchies féodales classiques. Boucher de Boucherville, Chartier de Lotbinière, Taschereau… des clans qui ont régné sur le Canada et le Québec de la Nouvelle-France jusqu’au 20e siècle ».
Au journal, il précise le sujet de sa conférence. « Cette conférence, un peu différente de celle présentée à Saint-Bruno-de-Montarville l’automne dernier, pourrait intéresser plusieurs personnes de notre ville, liée historiquement à ce clan familial et politique », dit-il.
Un privilège
Soulignons aussi la présence de Réal Houde les 22 et 23 février, au kiosque des Éditions de la Francophonie, dans le cadre du Salon du livre de l’Outaouais. « Ce fut une belle et intense expérience. C’est tout un privilège pour un auteur d’être publié, lu, et de pouvoir discuter avec des personnes intéressées par ce que vous avez écrit. C’est agréable aussi de rencontrer des collègues autrices et auteurs », résume M. Houde au journal.
Il remercie d’ailleurs Les Éditions de la Francophonie de lui offrir l’occasion de faire connaître ses livres.
Quand on lui demande quel est l’objectif de participer à ces salons du livre, le Montarvillois répond d’emblée que c’est d’abord de vendre des livres. Puis il nuance ses propos. « Mais c’est aussi de prendre le temps de discuter avec les personnes qui sont intéressées par ce que je propose. Cela me permet de connaître le public. Je suis toujours surpris de savoir qui achète mes livres. »
Il mentionne que ce sont des lecteurs de tous les horizons et de presque tous les âges. « C’est intense, car cela demande d’être présent en mode continu, mais c’est vivifiant et intéressant », précise M. Houde.
Conférences ou salons du livre
Celui qui est détenteur d’un doctorat (PhD) en études du religieux contemporain à l’Université de Sherbrooke accumule les conférences et les présences dans les salons du livre. En tant qu’auteur, il doit bien avoir une préférence entre les deux types de promotion. « J’aime bien l’expérience du salon du livre, car je vois l’ampleur de ce qui est publié en français au Québec et au Canada. Mon éditeur est Acadien. C’est une expérience globale. Cependant, animer une conférence, c’est plus personnel comme expérience. Les gens se déplacent pour venir vous écouter, spécifiquement. C’est toute une responsabilité et un beau privilège car les personnes présentes ont organisé l’horaire de leur semaine pour vous consacrer une soirée ou un après-midi. Il faut donner le meilleur de soi dans la circonstance. C’est ma préférence », conclut-il.
Notons que le Montarvillois sera aussi au Salon du livre d’Edmundston, au Nouveau-Brunswick, le samedi 5 avril et le dimanche 6 avril.