Prix relève du CMCC : la créativité de Marie-Claude De Souza récompensée

Le Prix relève du Conseil montérégien de la culture et des communications (CMCC) a été remis cette année à Marie-Claude De Souza, poète de Saint-Bruno-de-Montarville, lors d’un 5art7 tenu à Salaberry-de-Valleyfield le 30 mars dernier. Ce prix reconnaît l’excellence du travail d’une artiste de la relève professionnelle de la Montérégie.

Au moment de remettre le Prix relève du CMCC, Mme Geneviève Ruest, artiste visuelle membre du jury, présentait l’écrivaine Marie-Claude De Souza, en ces mots : « C’est avec grande joie que nous soulignons le travail d’une artiste qui amène la poésie dans des champs encore inexplorés, hors des sentiers battus, et qui, grâce à sa grande créativité, réinvente la poésie en y élargissant les horizons et la diffusion d’une manière très contemporaine et personnelle. Son engagement ailleurs et dans la culture montérégienne et ses qualités artistiques et créatrices lui ont valu d’être choisie comme lauréate du prix. »

« Recevoir un tel prix me donne de la confiance et de la motivation à persévérer. D’autant plus, j’ai envie de m’investir directement dans ma communauté pour qu’elle soit vivante, colorée, conviviale et bercée par l’art. Pour un artiste de la relève, un prix d’excellence, décerné par ses pairs, est on ne peut plus considérable. Cela vient ajouter de la crédibilité à sa démarche », mentionne au journal la gagnante Marie-Claude De Souza, qui s’est dit surprise de la nouvelle. « Dans plusieurs domaines, il faut tendre plusieurs perches avant qu’une seule ne porte ses fruits. Comme les dossiers demandent des semaines à être analysés, parfois on les oublie; ou plutôt on essaie de les oublier! Il faut donc être acharnée et saisir le bonheur quand il passe. »

Pour Mme De Souza, la poésie prend vie par ses relations avec les autres. En 2006, elle réalise une vidéo intitulée La poésie fait du pouce. Elle parcourt alors les routes du Québec, sur le pouce, accompagnée d’un caméraman, et elle lit des poèmes aux conducteurs qui les font monter, pour ensuite capter leurs impressions sur pellicule. Lors du lancement de son recueil de poésie Ma joyeuse tête de piñata, en 2009, elle conçoit un happening, en collaboration avec la bibliothèque municipale de Saint-Bruno-de-Montarville, au cours duquel elle invite les participants à faire un collage à partir de livres déchiquetés.