Partie remise pour Louis Émond
Prix TD 2012 de littérature canadienne pour l’enfance et la jeunesse
Le prix TD 2012 de littérature canadienne pour l’enfance et la jeunesse, pour lequel il était finaliste avec Le monde de Théo, illustré par Philippe Béha et publié chez Hurtubise, a échappé à l’auteur jeunesse montarvillois Louis Émond. L’honneur a plutôt été remis au titre La saison des pluies, rédigé par Mario Brassard et illustré par Suana Verelst. Ceux-ci se partagent donc une bourse de 25 000 $. L’événement, organisé conjointement par le Groupe Banque TD et le Centre canadien du livre jeunesse, s’est déroulé le mardi 6 novembre dernier au Musée des beaux-arts de Montréal dans le cadre de la 8e soirée de remise des Prix TD.
« Mes éditeurs considèrent que la mise en nomination dans chacun des six prix pour lesquels Le monde de Théo a été finaliste est déjà un très grand honneur et un grand bonheur en soi. Et j’ai tendance à être d’accord avec eux », mentionne d’entrée de jeu Louis Émond.
Selon le romancier, le lauréat du prix TD 2012 de littérature canadienne pour l’enfance et la jeunesse, La saison des pluies, est un livre émouvant, touchant et superbement illustré. « J’avais d’ailleurs dit à son auteur bien avant la cérémonie qu’il était mon préféré de la liste… à part Théo, bien entendu! »
Dernièrement, Louis Émond a également échappé le prix Alvine-Bélisle, remis à Charlotte Gingras, pour Guerres, un livre sensible et magnifique sur les effets de la guerre dans la famille d’un soldat parti en mission. « Superbe! Cent fois mérité. Je te jure que c’est pas mal plus facile de « ne pas gagner » quand le livre couronné est de ce niveau-là », d’expliquer Louis Émond.
Une dernière chance pour Le monde de Théo?
Il reste une dernière nomination dans laquelle est en lice Le monde de Théo : le Prix Marcel-Couture, qui sera remis ce mercredi 14 novembre, au lancement du Salon du livre de Montréal. Ce prix, dont la bourse est de 5 000 $, sera attribué « au livre qui, sans restriction de genre, a retenu l’attention du jury par son inventivité et son audace ». Pour ce dernier prix, Le monde de Théo est en compétition avec Antoine Desilets photographe. Trente ans d’images, d’Antoine Desilets et Luc Desilets, Lino, d’Alain Lebrun (Lino) et Marc H. Choko, Objets de référence. 122 témoins de l’Histoire, du Musée de la civilisation du Québec, ainsi que Le livre des lecteurs, de George Zimbel, Dany Laferrière, Vicki Goldberg, Elaine Sernovitz Zimbel. « De gros livres très sérieux, n’est-ce pas? Seuls deux œuvres pour la jeunesse ont gagné ce prix en douze ans : Nul poisson où aller, de Marie-Francine Hébert, et Chère Traudi, de Anne Villeneuve. Ce n’est donc pas complètement hors de question que l’on gagne », indique avec espoir le Montarvillois.
« De l’avis de plusieurs éditeurs et collègues écrivains, c’est la première fois qu’une même œuvre est finaliste à autant de prix en même temps. Il reste cependant que chaque fois, on lui a préféré une autre œuvre. Mais, ironie du sort, jamais la même! Dans les écoles primaires que je visite ici au Québec et ailleurs au Canada, notamment en Alberta, les enfants aiment beaucoup Le monde de Théo. Et ça aussi, c’est chouette! »