Marie-Élaine Thibert pour une première à Saint-Bruno

Centre Marcel-Dulude

Marie-Élaine Thibert entamait cette semaine une nouvelle tournée aux quatre coins du Québec; son escale à Saint-Bruno-de-Montarville constituera le quatrième spectacle de la tournée Je suis. « J’ai encore un peu de pression sur les épaules. Mais c’est de l’angoisse plus que du stress. Chaque fois, c’est pareil : quelques jours avant le début d’une tournée, je doute toujours de moi. Davantage pour cette année parce que j’ai aussi travaillé à la mise en scène du spectacle », lance d’entrée de jeu Marie-Élaine Thibert, qui avoue tout de même avoir hâte aux premiers concerts pour voir la réaction des gens.

Concernant cette mise en scène, la finaliste de Star Académie 2003 promet un décor extraordinaire, mais simple à la fois, avec beaucoup d’action et de chimie entre les musiciens sur scène. « L’accent est mis sur la musique », affirme la chanteuse.

Marie-Élaine Thibert sera d’ailleurs entourée des mêmes musiciens qui l’accompagnaient lors de sa précédente tournée, soit Julie Lamontagne au piano et en tant que chef d’orchestre, Matthieu Bergeron à la batterie, son compagnon de vie Rémy Malo, à la basse, ainsi que Sylvain Quesnel, à la guitare.

L’artiste promet d’interpréter les titres de son dernier album, Je suis, de même que les succès de ses précédents disques. Elle proposera également au public trois medleys, dont un de chansons de Jacques Brel, un autre sous le thème cabaret-jazz. « C’est important l’ajout de medleys dans un spectacle parce que ça permet d’amener le concert ailleurs. Je chante Brel depuis un an et ça marche fort avec le public, alors que celui de jazz vient surprendre les gens et fait changement. »

Grandir en compagnie de Jacques Brel  

La jeune femme explique avoir grandi avec le chanteur belge durant son enfance, et ce, à travers son père, qui écoutait ses chansons. « C’est l’interprète en lui que j’aime. Il me fait beaucoup penser à Claude Léveillée, ici au Québec. Ces monstres sacrés ont cette qualité, cette capacité, de livrer aux gens dans la salle l’émotion. Je crois que c’est la plus belle qualité d’un chanteur. Et c’est ce à quoi j’aspire personnellement : ne pas seulement être une chanteuse, mais une interprète », de poursuivre celle qui est porte-parole, depuis plusieurs années, de la Fondation Rêves d’enfants.

« Ma mère m’a introduite à la musique. C’est elle qui, un jour, est venue me demander si je voulais jouer d’un instrument, et c’est elle qui m’a poussée à m’inscrire à Star Académie. Mais la musique, c’est mon père qui me l’a léguée. En plus de chanter, il s’adonnait au piano et à la guitare. J’ai vécu là-dedans grâce à lui et à ses disques de Brel, Paul Piché, Gerry Boulet, Léo Ferré. »

Au printemps dernier, Marie-Élaine Thibert lançait Je suis, un album dans lequel de grands auteurs et compositeurs, notamment Jean-Pierre Ferland, Claude Gauthier, Jean-François Breau, Étienne Drapeau, Jean-Paul Dréau, Françoise Dorin, Frédérik Baronet et plusieurs autres, lui ont offert des chansons. « C’est un grand velours! », ajoute-t-elle. 

Marie-Élaine Thibert pour une première fois en prestation à Saint-Bruno-de-Montarville, le samedi 28 janvier, 20 h, au Centre Marcel-Dulude. Les billets sont disponibles à la billetterie, en ligne au www.productions16.com ou en composant le 450 461-6290.