Malolo rétro, un retour sur 10 ans de travail

Re/Max Actif Saint-Bruno

L’artiste montréalaise Malolo expose en solo dans les locaux de Re/Max Actif Saint-Bruno du 12 février au 10 mars. Un vernissage aura lieu le 13 février, à compter de 19 h.

Avec Malolo rétro – 10 ans d’expo, l’artiste présentera une trentaine d’œuvres, certaines sur toiles, plusieurs sur papier. « Pour moi, cet événement est l’occasion de revoir le parcours de mes 10 dernières années en tant qu’artiste. Ma première exposition professionnelle remonte à il y a 10 ans. C’est un anniversaire que je souhaitais souligner avec Malolo rétro », indique l’artiste, de son vrai nom Lorraine Camerlain., jointe par le journal.

Son nom d’artiste, elle le tient d’un surnom que lui a donné un jour une petite fille belge : Malolo, pour Ma Lorraine. « J’ai trouvé que ça sonnait bien, mais aussi plus facile et plus court pour signer mes œuvres. Je l’ai conservé », explique celle dont les ancêtres ont habité Saint-Bruno-de-Montarville. « Mon arrière grand-père a vécu ici; il est enterré au cimetière. J’ai aussi quelques nièces et de la famille qui demeurent encore ici. J’ai mes attaches à Saint-Bruno-de-Montarville. Donc pour moi, cette exposition est aussi un retour aux sources. »

Malolo travaille essentiellement en atelier. Selon la matière (papiers ou toiles), le médium et la technique choisie (aquarelle, acrylique, encres, monotype, gravure, collage), le sujet d’une création lui est suggéré ou s’impose de lui-même, qu’elle soit figurative, semi-figurative ou abstraite. « La couleur est le véritable point d’ancrage de mes créations. C’est par le choix des couleurs, puis par une ligne ou une forme issue d’un geste improvisé que j’amorce l’œuvre, romps l’espace vide de la feuille ou de la toile. L’œuvre naît de l’écoute et de l’attention que je porte à ce qui émerge. Je travaille en faisant confiance au médium, en lui laissant son mot à dire dans la création », mentionne-t-elle. Elle révèle que ses sources d’inspiration sont multiples : outre les formes, les images et les figures issues de son imaginaire, les thèmes qu’elle aborde le plus souvent ont été la forêt, les oiseaux, la nature. Elle a également créé de nombreux personnages, des représentations picturales de l’être humain et de ses sentiments contradictoires, de sa beauté, de sa laideur. « Pour moi, l’art est une constante occasion de recherche visuelle et chromatique, et aussi le lieu par excellence de la liberté », de poursuivre celle qui est membre de l’Association des artistes peintres affiliés de la Rive-Sud (AAPARS).

Originaire de Saint-Lambert, elle a consacré tous ses loisirs à l’art pictural pendant une dizaine d’années et s’y consacre entièrement aujourd’hui. Friande de toutes les formes d’arts plastiques dès l’enfance, elle suit des cours d’art à l’adolescence. Mais sa vie professionnelle l’oriente plutôt vers le monde des mots : enseignement de la rédaction, édition et critique théâtrale et, de 2001 à 2011, création et direction du Centre de communication écrite, à l’Université de Montréal. « Je reviens toujours au papier pour peindre mes œuvres. Je n’arrive jamais à le faire que sur des toiles. J’ai cette relation avec le papier dont je n’arrive pas à me débarrasser. Mais à la fin, je crée pour trouver une autre façon de m’exprimer. »

Lauréate du Prix d’excellence en peinture lors du 20e Salon des arts visuels de Brossard, en 2012, Malolo sera chez Re/Max Actif (1592, rue Montarville) lors du vernissage ainsi que le dimanche 16 février, de 13 h à 16 h. Rappelons que l’artiste s’engage à remettre 25 % du montant de ses ventes à Opération Enfant Soleil.