Louis Émond en lice pour Le monde de Théo

Prix TD de littérature canadienne pour l’enfance et la jeunesse

Le monde de Théo, écrit par l’auteur montarvillois Louis Émond, est l’un des cinq livres québécois finalistes pour le 8e Prix TD de littérature canadienne pour l’enfance et la jeunesse, qui sera remis le 6 novembre prochain. S’il gagne, le lauréat recevra un prix de 25 000 $, divisé en deux avec l’illustrateur Philippe Béha, pour le titre le plus remarquable de l’année en français.

« C’est un grand plaisir et très excitant! Il y a quelque chose de grandement honorable d’être en nomination et de recevoir une telle reconnaissance. Tu sais, le premier espoir d’un écrivain, c’est d’être publié, ensuite, d’être lu. Le désir d’être en lice pour des prix, ça vient plus tard. Mais je suis touché et surpris de cette considération », lance d’entrée de jeu Louis Émond, en entrevue avec Les Versants.

Le monde de Théo

Le monde de Théo est un conte à saveur écologique qui aborde le thème de la solitude, mais aussi de l’espoir. L’écriture rythmée, limpide, ludique et très poétique conduit vers une chute d’histoire laissant une grande place à l’imaginaire du lecteur. Le texte est rehaussé par des illustrations teintées de bleu tendre, couleur qui accentue le côté touchant de ce drôle de bonhomme attachant que l’on souhaiterait voir heureux.

L’album jeunesse de Louis Émond est en lice avec quatre autres titres, soit L’amélanchier, un conte de Jacques Ferron adapté par Denis Côté, Lapin-Chagrin et les jours d’Elko, deSylvie Nicolas, illustré par Marion Arbona, Mots doux pour endormir la nuit, de Jacques Pasquet, illustré par Marion Arbona, ainsi que La saison des pluies, de Mario Brassard, illustré par Suana Verelst.

Ce n’est pas la première fois que Le monde de Théo est en lice pour un prix. En mars dernier, l’album publié chez Hurtubise remportait le prix Littérature jeunesse de l’organisme Communications et Société. La semaine dernière, Louis Émond échappait le 7e Prix du livre jeunesse des bibliothèques de Montréal aux mains de Biz, pour La chute de Sparte. Le monde de Théo est également en nomination pour le prix Alvine-Delisle, remis au meilleur livre pour enfants de langue française. Le gagnant sera connu à la mi-novembre, au Salon du livre de Montréal. Sera aussi dévoilé au Salon du livre lors de la cérémonie d’inauguration le prix Marcel-Couture, qui a pour but de récompenser un auteur francophone, sans restriction de genre : Louis Émond, encore pour Le monde de Théo, est en lice. « C’est la suite logique de tout ce qui est arrivé à ce livre depuis le début. C’est comme si tout était en place pour que ça fonctionne, à commencer par la collaboration avec Philippe Béha. À l’époque, je savais que j’avais écrit une belle et bonne histoire. Maintenant, c’est inouï le chemin que ce petit album est en train de prendre! » de souligner l’écrivain, qui tient à préciser que Le monde de Théo ne serait pas ce qu’il est sans les illustrations de Philippe Béha. « Le texte ne l’emporte pas sur l’image et vice-versa. Les deux se complètent bien. »

Nouvellement retraité de son emploi à temps plein, Louis Émond est maintenant complètement investi dans la rédaction de son nouveau roman jeunesse, dont la thématique sera l’autorité, et le titre, Trooooooooooop mou! Quant à une prochaine collaboration avec Philippe Béha? « C’est certain qu’il y en aura une autre. J’attends seulement d’avoir l’idée! »