L’humoriste Philippe Bond s’amène à Saint-Bruno

Lancement des spectacles 2011-2012 du Centre Marcel-Dulude

En tournée depuis 2010 avec son premier one man show, Philippe Bond sera sur la route au moins jusqu’en 2012 si l’on se fie aux dates indiquées sur son site Internet, www.philippebond.com. Lors de son arrêt à Saint-Bruno-de-Montarville, il en sera au 116e spectacle de la tournée. Plus de 70 000 billets ont déjà été vendus afin de voir ce diplômé de l’École nationale de l’humour de 2002. « La tournée se déroule très bien! Nous sommes souvent à guichets fermés et j’ai très hâte d’aller voir les gens de Saint-Bruno », lance d’entrée de jeu Philippe Bond, joint par Les Versants.

Malgré ce premier spectacle solo, Philippe Bond n’en est quand même pas à ses premiers pas sur les planches. Oui, il a fait, à l’instar de nombreux humoristes avant lui, la tournée des bars et cabarets, mais son talent a vite été reconnu par ses pairs, notamment Louis-José Houde, qui l’invite à faire la première partie de son spectacle Suivre la parade, et ce, à peine cinq ans après sa sortie de l’École nationale. « La vie en tournée ne me dérange pas. J’adore faire de la route, j’aime me retrouver auprès des gens, signer des autographes, prendre des photos avec eux. Évidemment, je me sens bien quand je retourne à la maison, mais je vis bien avec cette notion de vivre dans mes valises et de dormir à l’hôtel », de poursuivre celui qui a notamment été plongeur, pompiste et laveur de vitres dans une autre vie.

Inspiré de sa famille  

Philippe Bond se qualifie de raconteur d’anecdotes. Les gags de ce premier spectacle ont été écrits en grande partie durant la tournée avec Louis-José Houde et en s’inspirant des membres de sa famille; ses parents, sa grand-mère, ses neveux, ses frères et sœurs, tous ont été pour lui source d’inspiration. Apparemment, il vient d’une famille de comiques, mais il est le premier à gagner sa vie en racontant des blagues. « J’ai toujours été un bouffon : à l’école, dans mon équipe de hockey, à la maison, je faisais rire mon entourage. Le rapport avec ma famille et mon entourage se fait beaucoup sentir dans le spectacle. Je viens d’une famille éclatée, extravertie. Mon père, qui est un ancien directeur de Caisse populaire, n’a aucun filtre. S’il décide un jour d’aller à la Maison-Blanche pour serrer la main de Barack Obama, il va le faire! Et c’est ce qu’il m’a appris. Un party de Noël sans lui n’était pas une vraie fête », se rappelle l’humoriste, également influencé par Eddie Murphy et sa performance dans le spectacle Delirious. Lui aussi relate des anecdotes sur sa famille.

Un besoin de rire

Enfin, bien qu’il se réveille présentement à 3 h 30 dans la nuit pour C’t’Encore drôle, qu’il enregistre de jour trois ou quatre épisodes de Price is Right – À vous de jouer et qu’il est sur scène de soir pour sa tournée, Philippe Bond a déjà accumulé près de 40 minutes de matériel pour un deuxième spectacle! « NRJ, c’est comme une petite famille pour moi et je fais des gags que l’on ne retrouve pas ailleurs. La télévision, c’est un autre trip; les participants sont hystériques. C’est une première pour moi, mais j’amuse et j’ai été bien entraîné par Joël Legendre afin d’animer. Et le show sur scène, c’est du bonbon, c’est mon bébé à moi! Je fais ça depuis des années et j’adore ça! Pour l’instant, c’est un horaire de fou, mais si j’avais à n’en garder qu’un seul, ce serait l’humour. Les gens ont ce besoin de rire. L’humour ne s’estompera jamais. »