Les projets communautaires des Ailes de l’espérance en images
Exposition de photos à la bibliothèque municipale de Saint-Bruno
L’organisme Les Ailes de l’espérance, appuyé depuis plusieurs années par le Comité Minta de Saint-Bruno-de-Montarville, exposera une série de photos dans le hall de la bibliothèque municipale, du 15 avril au 6 mai. Ces images illustrent les projets menés au Pérou d’hier à aujourd’hui par l’organisme situé à Montréal.
Au cours de l’exposition, le visiteur s’envolera pour le Pérou et découvrira des projets réalisés grâce à la générosité constante de bienfaiteurs qui croient en la mission des Ailes de l’espérance.
Transport aérien
Depuis plus de 40 ans, cet organisme appuie en Amazonie péruvienne le service du transport aérien missionnaire et humanitaire. « En effet, ce service de transport aérien humanitaire et missionnaire est nécessaire et apprécié des autochtones qui vivent très isolés sur un territoire de 500 000 km². Une quinzaine de courageux pilotes de brousse ont permis de réaliser des miracles en volant pour aider cette population. Ce service a été utile hier, l’est toujours aujourd’hui et le sera encore demain », explique l’adjointe à la direction des Ailes de l’espérance, Annick Delestre.
Les secteurs d’activité desservis par ce transport aérien sont les urgences médicales, la santé, les missions, la communication, l’éducation, l’agriculture et le développement des communautés. Un Cessna 206 vole donc toujours pour appuyer les efforts de développement de ces populations défavorisées.
Projets d’eau potable
Depuis l’an 2000, l’organisme finance en majorité des projets d’eau potable au Pérou afin d’y installer des systèmes fiables et permanents dans des communautés marginalisées et très éloignées. Pour les Péruviens, l’accès à l’eau est le moyen le plus efficace pour combattre la pauvreté. C’est la porte de sortie vers le progrès. « Il y a encore aujourd’hui environ 70 % de cette population qui souffre au quotidien du manque d’accès à de l’eau propre à la consommation. Avec le fidèle soutien et la générosité de nos bienfaiteurs particuliers et d’organismes, nous réalisons des projets d’eau potable fiables et permanents dans la région de Barranca sur la côte, dans les Andes près d’Ayacucho et en Amazonie », de poursuivre madame Delestre.
Mais la population doit s’impliquer tout au long de la réalisation du projet. Elle participe donc activement à certaines tâches, comme le creusage des tranchées, le nettoyage du terrain, la plantation d’arbres près des sources, le transport du matériel. Elle assiste aussi à des réunions et des ateliers de sensibilisation. Un comité de gestion de l’eau et du système d’approvisionnement est élu par la population. « Nous exigeons que les femmes soient très présentes dans tout le processus. C’est pour cela que ce comité doit être formé d’au moins 50 % de femmes, qui sont les principales utilisatrices de l’eau. Après ces années, nous pouvons dire aujourd’hui que nos projets permettent aux communautés de s’unir. Les gens gagnent une certaine confiance en eux, retrouvent leur dignité et se sentent plus forts individuellement et collectivement. Ensemble, ils poursuivent le développement de leur communauté. »
Lors de l’exposition de photos, les organisateurs ont aussi pensé demander aux visiteurs de récolter autour d’eux les pièces de 1 cent, retirées de la circulation, et de les apporter à la bibliothèque municipale (82, boul. Seigneurial Ouest). « Un gros merci à vous de convertir ces pièces en gouttes d’eau pour les Péruviens et les Péruviennes! » conclut Annick Delestre.
