Le prix échappe à Maryse Pagé
Prix des libraires du Québec jeunesse catégorie 12-17 ans
Les Prix des libraires du Québec jeunesse étaient dévoilés la semaine dernière. Dans la catégorie 12-17, l’auteure Maryse Pagé a mordu la poussière avec son roman Rap pour violoncelle seul.
L’Association des libraires du Québec honorait jeudi dernier les lauréats 2021 des Prix des libraires en littérature jeunesse. Le récit de la Montarvilloise Maryse Pagé n’a pas été nommé chez les 12-17 ans. C’est plutôt Lac Adélard qui a remporté la palme. « C’est effectivement Lac Adélard qui a remporté le prix. C’est un très bon roman », assure Maryse Pagé, que le journal a approchée après le dévoilement des lauréats.
« C’est un très bon roman. » – Maryse Pagé
En 2019, François Blais décrochait aussi le Prix des libraires jeunesse avec son album Le livre où la poule meurt à la fin pour les 6-11 ans. Lac Adélard fait partie de la collection noire de La courte échelle, une collection « très appréciée des jeunes », selon Maryse Pagé.
Rap pour violoncelle seul, un titre paru chez Leméac, était en lice dans la catégorie 12-17 ans avec Lac Adélard (La Courte échelle), de François Blais et Iris, ainsi qu’Un parfum de fausses nouvelles (Bayard), de Pierre-Alexandre Bonin.
Finaliste au Prix Espiègle
Publié il y a un an, Rap pour violoncelle seul se retrouve à nouveau sous les feux de la rampe. Cette fois, le court roman de Maryse Pagé est finaliste pour le Prix Espiègle des bibliothèques scolaires du Québec. L’annonce du gagnant aura lieu le 25 mars. « On y retrouve de très bons romans et j’aime beaucoup la signification de ce prix », confie l’écrivaine de Saint-Bruno-de-Montarville.
Le Prix Espiègle se concentre sur « des livres audacieux, malicieux, qui osent et d’une grande qualité littéraire, […] dont le sujet dérange, déstabilise, remet en question et suscite parfois un malaise », peut-on lire sur le site Internet.
Histoire intergénérationnelle
Rappelons que Rap pour violoncelle seul raconte une histoire intergénérationnelle, une rencontre forcée entre un ado, Malik, et un aîné, Marius. Deux êtres diamétralement opposés, mais qui, par la force des choses, se lieront d’amitié. Le premier est jeune et pauvre, l’autre est riche et vieux. La romancière voulait écrire une histoire d’amitié improbable, deux solitudes qui font connaissance.
En attendant, Maryse Pagé, qui est aussi scénariste et recherchiste, planche sur l’adaptation de Rap pour violoncelle seul. « Nous en sommes à l’étape de trouver un coscénariste qui travaillera avec moi. Je rencontre [bientôt] une scénariste. J’ai déjà pondu un document sur l’angle de la série et les relations à approfondir entre certains personnages, puisque la série s’étalerait sur au moins deux saisons. »
Le prochain roman de Maryse Pagé doit paraître à l’automne chez Leméac. Elle est actuellement en processus de révision.
Enfin, elle ne chôme pas, malgré la pandémie qui se poursuit. Elle explique : « Je donne pas mal d’ateliers scolaires! Les demandes continuent d’entrer puisque les écoles ont un surplus de budget à ce temps-ci de l’année parce qu’elles n’ont fait aucune sortie. Il me reste d’ailleurs quelques dates en avril et en mai. »