Le cinéma symphonique d’Harmonie Mont-Bruno

Harmonie Mont-Bruno dédie son prochain concert, ce dimanche 7 mai, au cinéma. Les oeuvres de John Willams, Ennio Morricone, Michael Giacchino, Alan Silvestri, entre autres, résonneront dès
19 h 30 à l’église de Saint-Bruno. 

« Depuis une dizaine d’années, on constate un intérêt du côté des orchestres symphoniques, qui proposent de plus en plus ce répertoire », amorce le président de l’Harmonie Mont-Bruno, Raymond Bédard. 

Populaire

Il suffit d’aller voir la programmation de la Place des arts pour réaliser que c’est de plus en plus populaire. Le phénomène s’est emparé des films Harry Potter et Star Wars, notamment. « Il y a un engouement pour la musique de films. C’est populaire et très en vogue, du moins à Montréal », commente Raymond Bédard. 

Quand on lui demande ce qui explique cet enthousiasme pour ce genre de concerts, le trompettiste affirme que c’est à la suite d’une baisse de l’auditoire que les orchestres ont usé de ce stratagème. « C’est une façon de s’accaparer un public plus jeune, de 20 ou 30 ans, qui aime le cinéma » précise M. Bédard, qui évoque « une expérience différente à vivre ». 

Ce n’est pas la première fois que l’organisme culturel de Saint-Bruno, qui célèbrera son 50e anniversaire en 2025, puise dans ce répertoire – la musique de films – pour la programmation d’un concert. Cela a été le cas aussi en mai 2011, puis en juillet 2012 et 2015.  

Le bénévole insiste. « Il n’y a rien de mieux que de découvrir la musique avec un orchestre en présence dans une salle de concert, live. C’est autre chose, et les gens apprécient! »

Des incontournables

Quand on monte un tel programme, il y a des incontournables, selon Raymond Bédard, qui collabore à ce chapitre avec le directeur musical, Pierre Savoie. « John Williams a marqué l’histoire du cinéma. C’est un bon mélodiste pour des œuvres qui se font dans des concerts sans l’aide de l’image », soutient le président de l’Harmonie. Souvent, une pièce représente un personnage. Par exemple, Imperial March est le thème de Darth Vader. « Ce n’est pas le cas chez Hans Zimmer (Interstellar, Batman, Inception…). Sa musique est atmosphérique. Sans l’image, l’intérêt est moindre », poursuit M. Bédard.

Pour Pierre Savoie, la musique de John Williams n’est pas simple à jouer, mais accrocheuse. « Lorsqu’il écrit pour les cordes, c’est magnifique! Il sait comment faire sonner les cuivres, les bois, et bien sûr les percussions! C’est un compositeur proche de ses sentiments, qui met de la couleur dans sa musique. »

Au sein de la programmation de 65 minutes (et l’entracte), le public reconnaîtra la musique de Forrest Gump, d’Indiana Jones, de Ratatouille, d’Il faut sauver le soldat Ryan…

Les billets sont en vente à la pharmacie Uniprix Roxane St-Jean ou à la porte, le soir de l’événement.