Le Boogie Wonder Band au Casino de Montréal

Le Boogie Wonder Band passe la fin de l’année au Cabaret du Casino de Montréal. Des concerts disco y sont prévus les 28, 29 et 30 décembre. 

Puis un événement spécial, le 31 décembre, se déroulera au Casino de Montréal. « Au cours des dernières années, le Boogie avait pris l’habitude d’être en spectacle au Connecticut le 31 décembre. C’était devenu une tradition. C’est nouveau, de finir l’année à Montréal. On est tous très contents; ça nous permet d’être proches de nos familles », explique en entrevue Stardust, l’une des chanteuses du groupe.

Pour le Boogie Wonder Band, c’est un retour dans l’enceinte du Casino. Une première depuis une dizaine d’années. Les membres avaient alors donné 65 prestations en ligne. « C’était incroyable! La salle était pleine chaque soir. Le genre de rendez-vous qui marque l’imaginaire des gens. Plusieurs s’en souviennent encore aujourd’hui! », témoigne Stardust, dont l’interprète demeure à Saint-Bruno-de-Montarville.

Longévité

Le Boogie Wonder Band a été fondé il y a plus de 25 ans. Depuis, l’ensemble parcourt la planète avec des reprises de musique des années 70, de disco et de funk. Peu de formations – le Boogie est formé de 10 musiciens – peuvent se targuer d’être encore là après tant d’années. Pour Stardust, la longévité du groupe est une belle surprise. « En musique, en plus, je me considère chanceuse. Les jobs comme ça ne sont pas nombreux. Jamais je n’ai pensé que le projet tiendrait encore 25 ans plus tard… » Elle connaissait la chanteuse et le guitariste. Les membres fondateurs, Boogie Cindy et celui qui allait devenir le gérant du groupe, Michael Weisinger. « En musique, comme pour les rencontres et les opportunités, il faut s’entourer de gens forts. Tu veux des gens comme eux dans ton équipe », commente-t-elle. Au départ, en 1996, le projet était de passer quelques mois en Asie. Mais dès la première prestation, le public a été conquis. « On ne s’y attendait pas. Cette frénésie pour le Boogie Wonder Band coïncide avec le retour du disco. J’étais là au bon moment », ajoute l’artiste, qui se dit émue et fière « de faire partie de ce band ».

« C’est nouveau de finir l’année à Montréal. On est tous très contents; ça nous permet d’être proches de nos familles. » – Stardust

Pourtant, le groupe ne sort pratiquement jamais de nouvel album. Qui plus est, le Boogie Wonder Band est rarement à la télévision. Qu’est-ce qui explique sa longévité et son succès? « Dans la culture de la musique, un artiste sort un album, va apparaître pour la promo, puis part en tournée. Ensuite, il répète. C’est une roue qui tourne. Nous, nous sommes toujours en tournée. Ça nous sert de ne pas être constamment à la télévision. »

Pour trouver une raison à la longévité du Boogie Wonder Band, Stardust se base aussi sur le retour du disco, qui correspond à la fondation du groupe. « Le disco n’est jamais reparti depuis. C’est un style musical qui a été réintégré dans les chansons, dans la culture populaire, dans notre société. C’est mondial. »

La fin?

Quand on lui demande si les membres du groupe évoquent parfois la fin de l’aventure, la chanteuse répond que le Boogie Wonder Band ne parle jamais de finalité. Parce que la formation a toujours des projets. Pas question non plus pour Stardust de mettre un terme à cette expérience. « Tant et aussi longtemps que j’aurai la santé et la volonté pour faire partie du projet, je ne compte pas arrêter », rétorque-t-elle, sourire aux lèvres.

Parlant de projets… quand le Boogie Wonder Band n’est pas sur le plancher des vaches, le groupe se produit sur mer. En 2023, les musiciens prendront le large pour des concerts prévus en croisières (Ultimate Disco Cruise et Rock and Romance Cruise), en février et en mars.

Mais avant ces traversées, c’est au Cabaret du Casino et au Casino de Montréal que se passe l’action pour le Boogie Wonder Band, avec des titres comme I Will Survive, Dancinq Queen, Celebration, Relight My Fire… « Il n’y a pas une chanson dans le show qui n’est pas appréciée. Sinon, on ne la jouerait pas. La réaction du public est toujours incroyable », de conclure la Montarvilloise.