La fin de la trilogie Elliott, chasseur d’ombres

Un lancement pour Marie-Chantal Plante

Le combat, le dernier tome de la trilogie Elliott, chasseur d’ombres, est maintenant disponible. L’auteure jeunesse Marie-Chantal Plante en a fait le lancement le dimanche 5 février à la bibliothèque Roland-LeBlanc.
La Grandbasiloise Marie-Chantal Plante occupait le hall d’entrée de la bibliothèque Roland-LeBlanc le 5 février afin de promouvoir et de dédicacer des exemplaires de sa trilogie Elliott, chasseur d’ombres, dont le tome final, Le combat, officiellement lancé lors de cet événement.
Des lecteurs, qui avaient fait la rencontre de la maman d’Elliott lors du Salon du livre jeunesse de l’École Jacques-Rocheleau, sont venus la visiter et faire l’achat de ce dernier tome pendant le lancement. « C’est très touchant, plus qu’on ne peut imaginer; un véritable cadeau. J’ai eu beaucoup de plaisir à discuter avec eux », mentionne Marie-Chantal Plante, qui serau aussi au Salon du livre jeunesse de Longueuil, en fin de semaine.
Une autre visite intéressante, celle du député de Chambly Jean-François Roberge, qui lui a inspiré le personnage de M. Jean-François, l’enseignant de Daphnée et Elliott dans la saga. « J’ai été très touchée de sa venue. » M. Roberge avait été le professeur de ses enfants alors qu’il enseignait à Saint-Basile-le-Grand.

« C’est un rêve de vie qui se réalise complètement. » -Marie-Chantal Plante

Marie-Chantal Plante profite de l’occasion pour souligner l’accueil des responsables de la bibliothèque.
La boucle est bouclée
Après plus de quatre années d’écriture et de peaufinage, la romancière peut dire que les aventures d‘Elliott sont maintenant terminées. « C’est une boucle qui se referme et c’est un rêve de vie qui se réalise complètement. Si le tome 3 n’avait jamais vu le jour, si Le combat n’avait jamais été publié, j’aurais eu l’impression de ne pas avoir fini, je serais restée avec un arrière-goût amer », souligne Marie-Chantal Plante.
Lorsque l’écrivaine s’est attaquée à son histoire de garçon qui a le don de communiquer avec les esprits et qui se retrouve, bien malgré lui, au cœur d’une bataille entre le Bien et le Mal, elle a tout rédigé en un seul manuscrit. C’est la maison d’édition AdA qui lui a conseillé d’en faire trois romans distincts, de transformer son manuscrit en une trilogie. Le tome 1, Le commandant (1 300 exemplaires vendus en date de novembre 2016), et le tome 2, Le joyau (570 copies écoulées en date de novembre 2016), ont vu le jour en décembre 2015. Ce n’est que plus d’un an après, même s’il était terminé et complet, que Le combat a été mis en marché. « J’ai fait quelques changements mineurs dans ce dernier bouquin, deux ou trois détails que j’ai retravaillés, quelques clins d‘œil qui représentaient mon évolution, dont cette référence à la série télé Surnaturel », raconte la maman de deux garçons.
Le combat… final
Le moment est enfin venu de se replonger dans l’univers d’Elliott pour découvrir si la bande réussira à vaincre les ombres. Quel rôle joueront les fantômes? Comment se terminera le périple de Daphnée au Pérou? Quelle mégasurprise nous réservent les triplets? Super félin acceptera-t-il de participer au combat (espérons, sinon la partie est loin d’être gagnée!)? « Tome riche en rebondissements et en action, j’espère de tout cœur qu’il sera à la hauteur des attentes de mes lecteurs! Pour ma part, il s’agit de mon favori », lance Marie-Chantal Plante.
Cette partie de la trilogie, celle contenue dans ce troisième tome, a été la plus aisée à coucher sur le papier, selon la Grandbasiloise. « C’était plus facile alors que j’approchais de la fin. Les mots me venaient plus rapidement, plus facilement aussi. Mes personnages étaient aussi déjà bien développés. »
Les différents personnages de Marie-Chantal Plante, les Elliott, Daphnée, les esprits Maya, Bozo et Burt, les triplets, le vilain Gabriel Bernard, sont bien campés et attachants, alors que l’intrigue est captivante. Mais, rassurez-vous, ça demeure de la littérature jeunesse.
MDJ La Butte
Tous les profits liés à la vente du tome 3 au lancement à la bibliothèque ont été versés à la Maison des jeunes (MDJ) La Butte, à Saint-Basile-le-Grand. C’est d’ailleurs à cet endroit que la romancière avait procédé au lancement des tomes 1 et 2, en décembre 2015. « C’est une façon d’encourager cet organisme. Je sais qu’il y a des problèmes financiers. Et c’est important pour moi que mes fils sachent que La Butte est là, au cas où un jour ils auraient besoin de parler avec d’autres adultes qu’à la maison, compétents et capables », poursuit-elle.
Récemment, Marie-Chantal Plante a soumis un autre manuscrit aux éditions Ada, qui n’a pas été accepté. L’auteure, qui vit un moment difficile, voit là un signe du destin, auquel elle croit beaucoup. Selon elle, ça pourrait signifier que son aventure littéraire est terminée. « J’ai le sentiment du devoir accompli. Je suis en paix avec ce que j’ai réalisé et contente d’avoir vécu cette aventure. Pour l’instant, ce n’est pas un bon moment pour prendre une décision concernant ce manuscrit. » À suivre…
QUESTION AUX LECTEURS :
Quel est votre rêve de vie et quand le réaliserez-vous?