Jérôme Charlebois fera la fête!
Les 11es Dimanches sur le parvis
L’auteur-compositeur-interprète Jérôme Charlebois sera de passage à Saint-Basile-le-Grand le dimanche 12 août dans le cadre des 11es Dimanches sur le parvis. Le fils de Robert Charlebois, qui se démarque sur scène avec jeux de mots, simplicité, humour et charisme, présentera un spectacle composé notamment de nouvelles chansons, tantôt douces, tantôt festives, tantôt comiques, qui paraîtront sur un troisième album à l’automne 2012.
« Lors des festivals et des spectacles extérieurs, comme celui qui aura lieu à Saint-Basile-le-Grand, on peut se permettre de briser la glace avec de nouvelles chansons, qui viennent remplacer quelques ballades. C’est toujours plus rock et festif que dans les salles, qui ont un caractère plus intime », mentionne Jérôme Charlebois, en entrevue avec le Journal de Saint-Basile.
Avec son passage sur le parvis de l’église, rue Principale, Jérôme Charlebois promet d’amuser les gens et de les garder réveillés tout au long de sa prestation. Quelques titres de son album Jérômanimé seront aussi au menu, dont évidemment « J’aime ses défauts », qui connaît un beau succès dans les radios commerciales de la province. « En fait, le concert regroupera un best of de mes trois albums, dont celui à venir, et à cela j’ajouterai quelques reprises. Peut-être une chanson de mon père, une du groupe Les Colocs et une autre de Pierre Létourneau », d’expliquer l’artiste. Il réserve aussi d’autres surprises sur la programmation de la soirée. « Après cinq ans de carrière, je commence à avoir un bon répertoire », affirme-t-il.
Sur scène, il sera accompagné de trois musiciens, le bassiste Mark Hébert, le guitariste Dimitri Lebel-Alexandre ainsi que le batteur Demetrio Maso, ces mêmes musiciens qui ont également mis la main à la pâte pour l’élaboration de l’album à venir, réalisé par Guillaume Chartrain. « En plus d’être réalisateur pour mon deuxième disque, Jérômanimé, Guillaume s’était occupé de jouer des instruments. Pour le nouvel opus, il se concentre uniquement sur la réalisation, puisque mes musiciens s’en sont mêlés, ce qui donne un album plus développé, plus abouti, destiné davantage au grand public que les deux premiers, mais tout en restant intègre et dans notre univers. »
Ce troisième disque comprendra quelques chansons engagées socialement, à la Cowboys Fringants, une influence pour le chanteur âgé début trentaine. Il y aussi une continuité à « J’aime ses défauts », quelques ballades personnelles, et un titre hommage pour les 50 ans de carrière de son père. Un premier extrait devrait voir le jour d’ici la fin de l’été. Cet album, qu’il a pris deux ans à composer, le jeune Charlebois veut en faire une carte de visite pour traverser l’Atlantique et le présenter aux Français.
La victoire de la plume
Même s’il a vécu son enfance en observant son père devenir célèbre avec des succès comme « Je reviendrai À Montréal », « J’t’aime comme un fou », « Entre 2 joints » et « Lindberg », Jérôme Charlebois jure qu’il a suivi les mêmes traces en raison de sa passion pour le métier, « pas par obligation ni en raison de la famille ». Oui, le fait d’être le fils de lui a permis d’ouvrir des portes, mais il se démarque de plus en plus de façon individuelle. « J’ai toujours été musicien dans l’âme. J’ai fait le tour, guitare, basse, batterie… Lors de mon passage au cégep, j’étais dans une période très rock et grunge, avec les Nirvana, Pearl Jam, Rage Against The Machine, Metallica; j’aurais pu me diriger dans cette branche, mais un jour, je me suis assagi et la plume et la langue ont pris le dessus », indique celui qui se qualifie de chanteur à textes, à la Vincent Vallières et Pierre Lapointe.
Dimanche sur le parvis
Jérôme Charlebois sera sur le parvis de l’église le dimanche 12 août, à compter de 19 h 30. Les gens sont invités à apporter leurs chaises. En cas de pluie, l’événement aura lieu à l’intérieur de l’église.