Gabriella de retour avec les siens

De retour au Québec depuis quelques jours, la chanteuse Gabriella profite de son passage dans son patelin de Saint-Basile-le-Grand pour renouer avec les siens.
Rencontrée dans un café de la rue Montarville, à Saint-Bruno, Gabriella raconte au journal Les Versants que revenir à Saint-Basile-le-Grand lui fait du bien. « C’est apaisant. Je suis une fille très familiale. Il y a mon petit frère qui vient d’avoir 18 ans. C’est toujours amusant de tous les revoir, lui, mes parents, mes proches. »

« Je m’ennuie de jouer au backgammon avec mon frère, et de mon yoga chaud. » – Gabriella

L’artiste, à qui l’on doit notamment les chansons « Twenty », « Where We Start », « Street Fight », « Sorrow », « Million Lights » et « Cambrai », toutes tirées de son premier album paru en 2015, The Sory Of Oak And Leafless, admet qu’elle passe beaucoup de temps dans les avions entre Montréal et Paris. Quand elle n’est pas à la maison, elle dit manquer les petits moments du quotidien. « Je m’ennuie de jouer au backgammon avec mon frère, et de mon yoga chaud », de poursuivre celle qui se consacre aussi au recueillement et à la méditation. Il n’est pas rare qu’elle se retrouve au parc du Mont-Saint-Bruno pour écrire des chansons. « Je prône aussi la discipline dans mon travail », indique-t-elle.
Or, le retour à la maison n’est pas pour autant synonyme de vacances. En compagnie de son équipe, entre autres Zander Howard-Scott et Christian Sbrocca, Gabriella apporte les dernières modifications aux pièces qui se retrouveront sur son prochain disque, à paraître en 2019. « C’est une question d’ajustement des volumes et de balance des instruments, des petits détails souvent sous-estimés », observe la chanteuse.
Du 4 au 9 juin, la « Québécoise au violon » participait au festival Pully-Lavaux, en Suisse, alors qu’en juillet prochain, elle déposera ses valises en Belgique pour un passage aux Francofolies de Spa. Entre les deux événements, la jeune femme passera du temps au Québec, à Montréal et à Saint-Basile-le-Grand, où elle demeure encore avec ses parents.
D’ailleurs, elle a loué un appartement à Paris pour ses séjours outre-Atlantique, mais ce n’est pas le cas quand elle revient à Saint-Basile. « Non! lance-t-elle dans un sourire. Je fais de la musique, je ne vends pas des bitcoins! »
Cependant, depuis son passage à l’émission The Voice : la plus belle voix, et selon les occasions, il y a Air Transat qui commandite ses vols. « Par exemple, quand je me rends là-bas pour de la promotion, je ne reçois aucun revenu, alors Transat m’aide. Ça me permet de faire le pont, puisque je partage mon temps à 50/50 entre ici et là-bas. Il n’y a que le décalage qui ne change pas! »

QUESTION AUX LECTEURS :

Qu’évoque pour vous le retour dans la maison de votre enfance?