David Jalbert le gars du peuple, à Saint-Basile-le-Grand

Les 11es Dimanches sur le parvis

C’est à l’auteur-compositeur-interprète David Jalbert que revient l’honneur de lancer la programmation 2012 des 11es Dimanches sur le parvis. Le musicien à qui l’on doit les succès « Voyage » et « P’tit homme » sera à Saint-Basile-le-Grand le 5 août prochain. 

La voix un peu rauque, la plume sensible, un brin audacieuse et le verbe authentique, parfois teinté d’une légère dose d’ironie, David Jalbert offre ses chroniques de vie aux couleurs rock et folk, des histoires toutes simples à travers lesquelles le public se reconnaît. « Dans mes spectacles, il y a toujours une proximité avec les gens. Avant même de sauter sur scène, je me mêle à la foule, je rends visite aux spectateurs, je jase avec eux; ça brise la glace entre nous et quand je commence ma prestation, ils ont l’impression de voir un chum devant eux. La proximité, c’est rassembleur », explique David Jalbert, que le journal a joint alors qu’il était en route pour la Côte-Nord.

Il voyage avec les musiciens qui l’accompagneront également sur le parvis de l’église de Saint-Basile, soit Étienne Joly à la guitare et au banjo, Daniel Morenville à la basse ainsi que le batteur Alain Quirion, un vieux routier qui roule sa bosse depuis plus de 20 ans avec les Zébulon, Porn Flakes, Robert Charlebois, Kevin Parent. « C’est le chef d’orchestre de notre équipe », mentionne le chanteur de la bande. 

Depuis le début de sa carrière musicale, David Jalbert s’est donné la mission d’être le gars du peuple, le chansonnier sur le bord du feu. « En tant qu’artiste, mon travail n’est pas seulement de chanter, mais de divertir le monde. Avec la vie d’aujourd’hui, les gens ont besoin d’être divertis afin de sortir de leur petit train-train quotidien, d’oublier la routine », croit l’homme de 32 ans.

C’est au cours des années 90, plus particulièrement en 1994, que l’artiste découvre que la scène est son élément. Il participe à plusieurs concerts avec son groupe de punk rock, Big Joe. En 2004, à la suite d’une pause de 5 ans pour intégrer le marché du travail, la musique et l’énergie d’être devant public reviennent le hanter. Il accumule les concours, notamment un concours régional à Mascouche, là où il a grandi. David fait sa première rencontre significative : Yves Marchand (Zébulon) le prend sous son aile. Résultat : il sort grand gagnant du concours. Une belle récolte l’attend alors, soit le Prix du jury, le Prix du public, ainsi qu’une session d’enregistrement professionnelle. C’est le départ!

Cette même année, David multiplie les défis : Festival de la chanson de Granby, Ma Première Place des Arts et il assure aussi la première partie d’artistes en vogue : Marilou, Marc Dupré, Andrée Watters et Michel Pagliaro. Quelques années plus tard, en 2008, il sort l’album Des histoires, un disque de 13 chansons, dont les extraits « Les fantômes » et « Souvenirs d’enfance », cette dernière étant utilisée plus tard en 2011 par la multinationale McDonald’s. Deux ans après la sortie de ce premier opus, c’est l’album Le journal qui voit le jour. Parmi ces 14 nouvelles pièces, on retrouve les extraits « Voyage », « P’tit homme et la chanson-titre, « Le journal ». Près de 50 000 exemplaires ont été vendus de ces deux premiers albums. 

Un 3e album à venir

Deux ans après Le journal, David Jalbert s’apprête maintenant à mettre sur les tablettes le disque Il n’y a pas de bon silence, qui devrait paraître en septembre. Il reste quelques ajustements, dont l’image de la pochette. « Nous sommes très contents de ce disque. Je dis « nous » parce que toute l’équipe a travaillé très fort sur sa conception depuis un an et demi. Nous jouons déjà quelques pièces en tournée et la réponse des amateurs est bonne », poursuit le musicien. De ce troisième album, on reconnaîtra l’aspect autobiographique des chansons de Jalbert, mais aussi le côté humoristique de ses compositions.

« Durant le spectacle, je fais le meilleur de mes deux albums, mais j’offre aussi quelques nouveautés qui vont paraître sur le troisième disque, comme « Jour de paye », « Né du bon côté « , et « Ma mère disait ». Par contre, je ne fais aucune reprise, et ce, parce que contrairement à moi, je trouve qu’il y a trop de gens qui le font bien. Si j’interprétais des reprises, le public en viendrait à se demander si j’aime l’artiste, ou si en fait je le déteste! » 

Dimanche sur le parvis

David Jalbert sera sur le parvis de l’église le dimanche 5 août, à compter de 19 h 30. Apportez vos chaises. En cas de pluie, l’événement aura lieu à l’intérieur de l’église.