Chemin du Québec : une marche communautaire
Une quinzaine de marcheurs ont parcouru le Chemin du Québec entre Chambly et l’aéroport Montréal-Trudeau. Du 9 au 17 novembre, ces passionnés de la randonnée ont sillonné le Québec, découvrant ou redécouvrant ses paysages un pas à la fois.
Dans une époque où le besoin de nature et de plein air augmente, la randonnée communautaire offre une solution unique pour voyager d’une communauté à l’autre à moins de 5 km/h au Québec.
L’organisme à but non lucratif (OBNL) Chemin du Québec célèbre sa 5e année d’existence et se réjouit de la collaboration fructueuse avec les communautés québécoises accueillant les marcheurs. Cette année, une forte demande est prévue, avec un nombre croissant de marcheurs venant de toutes les régions du Québec pour découvrir leur province à pied. De plus, des marcheurs internationaux se joignent également à l’aventure.
En moyenne, les marcheurs ont parcouru entre 15 et 25 km par jour, totalisant environ 180 kilomètres sur une période de 9 jours. Leur progression à travers les paysages variés du Québec a été une source d’inspiration pour eux-mêmes et pour ceux qu’ils ont rencontrés en chemin.
Prendre le temps
« La randonnée sur le Chemin du Québec nous offre une connexion profonde avec notre nation et avec les communautés qui la composent, indique Pascal Auger, un des marcheurs de la première heure. Chaque pas est une découverte, chaque rencontre est une histoire à partager. »
Le sentier que propose le Chemin du Québec s’étire sur 1200 km, allant de Montréal jusqu’au Bout du monde (au phare de Cap-Gaspé). Pascal Auger l’a fait près de six fois. « Comme pour les chemins de Compostelle, il est possible de faire le sentier au complet ou par bouts, mais la différence, ici, c’est que le Chemin du Québec t’invite parmi de nombreuses communautés bâtisseuses du Québec. Le Chemin du Québec se veut rassembleur pour les pèlerins ou les randonneurs touristiques en unissant plusieurs chemins déjà existants à Montréal, en Montérégie, dans les Cantons-de-l’Est, en Chaudière-Appalaches, à Québec, à Charlevoix, dans le Bas-Saint-Laurent et pour se terminer au phare de Cap-Gaspé, en Gaspésie. Ce trajet de 1200 km représente une distance comparable aux chemins de Compostelle. »
Le chemin québécois passe entre autres par les villes de Richelieu, Carignan, Rougemont ou encore Chambly. « Les chemins sont faits pour pouvoir faire des détours. Un réseau d’hébergement se développe aux abords avec notre réseau des FADOQ, dans les sous-sols des églises. Seul ou accompagné, il est possible de venir découvrir le Québec. C’est le choix que font plusieurs étrangers. Il est possible d’atterrir à l’aéroport de Montréal avec son sac à dos et de commencer à marcher. Si vous croisez de futurs marcheurs sur votre chemin, n’hésitez pas à leur dire bonjour. Ils sont toujours ravis d’échanger et d’entendre parler des joyaux cachés de votre coin de pays », de conclure M. Auger.
Pour plus d’information, il est possible de visiter le site Web www.CheminduQuebec.ca.