Ce qui se passe sur scène reste sur scène…

Mike Ward au Centre Marcel-Dulude

Il y a tant de choses que je ne pourrais dire à propos du spectacle que Mike Ward a présenté le 24 avril dernier au Centre Marcel-Dulude. La majorité de ce qu’il y a dit ne passerait dans aucun journal. Et pourtant, tous riaient franchement dans cette salle pleine d’individus de tout âge. L’humoriste l’explique lui-même : il passe très mal à la télévision, car il est toujours cité hors contexte, mais si vous voulez l’entendre et que votre morale vous le permet, vous passerez un bon moment. Rien ne doit sortir du contexte du spectacle : ce qui se passe sur scène reste sur scène. Voilà pourquoi il y a peu à exposer sur ce spectacle qui s’intitule pourtant Mike Ward s’eXpose. On peut tout de même énumérer quelques sujets abordés : l’Afghanistan, les handicapés, son désir d’adopter un enfant, son diabète, la célébrité et, bien évidemment, l’accouplement humain.

À bien y penser, tout ce qu’il dit n’est pas si vulgaire, au fond. Comme cette blague à propos des… Non, finalement, ce n’est pas racontable. Il y a bien celle où il raconte la fois où il s’est fait… Non, pas celle-là non plus. Malgré tout, Mike Ward reste défendable pour une seule raison : on sait que ce ne sont que des blagues. Un peu comme quand Yvon Deschamps racontait des histoires terribles dans lesquelles il passait pour un monstre : tout l’monde savait que c’tait rien qu’des jokes. Malgré tout, quelques personnes sont parties pendant l’entracte. C’est très dommage. Elles auront raté cette fameuse blague sur…

Comme il m’est impossible de vous décrire ce spectacle plus en longueur de par son caractère choquant uniquement réservé à la scène, il ne vous reste plus qu’à vous-même tester votre résistance à la vulgarité en allant le voir dans une salle près de chez vous.

Ce mois-ci, un autre humoriste, complètement différent, Dominic Paquet, au style joyeux, léger et amical, sera de passage à Saint-Bruno. Tout le contraire, mais tout aussi efficace.