Une relâche plutôt tranquille
Services de police
À la demande du gouvernement du Québec, les différents services de police de la province étaient aux aguets dans le cadre de la semaine de relâche. Entre le 26 février et le 7 mars, le Service de police de l’agglomération de Longueuil et la Régie intermunicipale de police Richelieu – Saint-Laurent ont augmenté leurs présences dans la région.
Afin de prévenir une hausse des éclosions de COVID-19 après la semaine de relâche au Québec, les policiers avaient reçu le mandat d’être plus visibles durant cette période. Leurs présences ne se limitaient pas seulement sur les routes, mais aussi dans les commerces, les cinémas (qui ont rouvert à cette occasion), les centres commerciaux et sur les plateaux d’activités extérieures.
Les policiers du Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL) ont distribué 73 rapports d’infraction liés à la Loi sur la santé publique entre le 1er et le 7 mars. Parmi ces infractions, notons les 61 contraventions remises pour le non-respect du couvre-feu.
Depuis le 9 janvier, un couvre-feu est instauré dans les zones rouges entre 20 h et 5 h. Rappelons que celui-ci est maintenant repoussé à 21 h 30 dès ce soir. « Nous avons eu une belle semaine [de relâche] avec peu d’interventions, annonce l’agent de la Section des communications et relations médias du SPAL, Jean-Pierre Voutsinos. Tout s’est très bien déroulé et les gens ont été respectueux. »
Le journal Les Versants a aussi appris que sur le territoire du SPAL, dont fait partie Saint-Bruno, 36 constats d’infraction ont été décernés pour des rassemblements dans des maisons privées entre le 26 février et le 7 mars. « Le SPAL, pendant cette période, a assuré une présence dans les lieux susceptibles de générer une présence accrue de la population, tels que les arénas, les parcs et les centres commerciaux. »
De son côté, la Régie intermunicipale de police Richelieu – Saint-Laurent a effectué 718 interpellations pendant le couvre-feu. Certaines de ces vérifications ont été réalisées pendant l’un des trois barrages mis en place par la Régie durant la semaine de relâche. Plus d’une centaine de commerces et quelque 75 places publiques ont été vérifiés par les policiers, parfois plus d’une fois. Trente appels en lien avec la santé publique (parfois fondé, parfois pas) ont été acheminés auprès de la Régie; six d’entre eux ont résulté en avertissements. « Pour l’ensemble des situations, six constats pour couvre-feu non respecté et un pour rassemblement dans une résidence privée ont été remis. [La Régie n’a procédé à] aucune arrestation en lien avec la santé publique », résume le sergent sociocommunautaire Jean-Luc Tremblay.