Un premier Marché des sucres
Sainte-Julie
Le printemps s’est pointé le bout du nez et Sainte-Julie célèbre son arrivée avec le Marché des sucres. L’événement, une première, aura lieu ce samedi 27 mars de 10 h à 16 h, dans le stationnement du centre communautaire du boulevard Joseph.
« Comme depuis le début de la pandémie, la Ville se renouvelle sans cesse pour offrir la meilleure qualité de vie aux citoyens, malgré les circonstances. Nos différents services ont d’ailleurs reçu le mandat d’innover à cet effet. Ce Marché des sucres en est un exemple », répond au journal Les Versants la coordonnatrice aux communications de Sainte-Julie, Julie Martin.
Le rendez-vous est gratuit et se tiendra dans le respect des consignes sanitaires.
Quinzaine de producteurs
La tenue de cette activité permettra à plus d’une quinzaine de producteurs agro-alimentaires de vendre leurs produits sur place. « La Ville de Sainte-Julie est heureuse de pouvoir soutenir les commerçants et producteurs locaux par la création de cet événement. C’est l’occasion idéale de célébrer le temps des sucres tout en respectant les mesures sanitaires », mentionne la mairesse de Sainte-Julie, Suzanne Roy.
Or, seulement quelques-uns des participants sont des commerçants locaux de Sainte-Julie, comme Boucherie Auclair et Café #sansfiltre, alors que plusieurs autres proviennent de Saint-Marc-sur-Richelieu, Mont-Saint-Grégoire, Farnham, Saint-Jean-sur-Richelieu, Saint-Pie… « Les commerçants locaux ont été approchés, évidemment, plaide Julie Martin. Mais certains n’ont pu y participer car ils n’avaient pas suffisamment de temps ou de ressources. Nous avons ensuite contacté des commerçants de la région pour s’assurer de pouvoir offrir une gamme de produits intéressante et diversifiée afin d’en faire un événement structurant. ».
Le public peut joindre les producteurs avant le Marché des sucres afin de réserver leurs produits et les récupérer sur place lors de cette journée. L’activité a lieu beau temps, mauvais temps. Trois paniers de produits locaux seront tirés parmi les visiteurs.
370
C’est le nombre d’entreprises acéricoles en Montérégie-Est.
Mesures sanitaires
Afin d’éviter la transmission du coronavirus, le port du couvre-visage est obligatoire sur le site. Le lavage des mains sera exigé au moment d’entrer. Les participants doivent garder une distance de deux mètres en tout temps et respecter les directions indiquées. Les personnes présentant des symptômes de la COVID-19 ou qui sont en isolement ne doivent pas participer à l’événement.
« La Ville de Sainte-Julie a su se réinventer de façon exemplaire et a démontré que la qualité de vie des citoyens, peu importe ce qui arrive, figure au cœur de ses préoccupations. Avec la grande participation que nous avons connue à la Traverse de l’épouvante, au Décompte magique de Noël, à la programmation spéciale confinement, dans le cadre des Julievernales… autant de nouveaux événements créés pour soutenir le moral des citoyens durant la pandémie, nous constatons que cela répond à un réel besoin dans la population », confie Mme Martin.
2020, une année d’exception
Produit emblématique de la culture québécoise, le sirop d’érable a connu une année de production record en 2020, avec 175 millions de livres. Une quantité en grande partie attribuable aux conditions météorologiques favorables. Le Québec a alors produit 73 % de la production mondiale de sirop d’érable. L’industrie a connu une hausse de 14 % des ventes et de 22 % des exportations par rapport à 2019.
En Montérégie-Est, on compte quelque 370 entreprises acéricoles pour plus de 2,1 millions d’entailles. « La saison des sucres n’est pas un moment important en soi pour l’économie julievilloise, puisque nous n’avons pas d’érablières locales, rappelle Julie Martin. Mais c’est plutôt une opportunité de soutenir nos commerçants locaux qui produisent des dérivés des produits de l’érable ou qui peuvent profiter d’une précieuse occasion de visibilité. C’est aussi une période propice à toute initiative pour soutenir le moral de nos citoyens à l’approche des beaux jours. »
QUESTION AUX LECTEURS :
Comment les villes devraient encourager davantage l’achat local?