Minta reporte la Marche du mois de mai
En raison de la pandémie de COVID-19, le comité Minta se voit dans l’obligation de reporter certaines de ses activités, notamment la Marche prévue le 2 mai.
La présidente de Minta, Gisèle Prévost, a prévenu son équipe du report à une date encore indéterminée de la Marche du samedi 2 mai prochain.
Les activités destinées à souligner les célébrations du 50e anniversaire de Minta, telle que la création de l’œuvre, sont aussi en suspens.
Prudence
C’est aussi le cas des activités de sensibilisation auprès des jeunes des écoles des territoires de Saint-Bruno-de-Montarville et de Saint-Basile-le-Grand, qui n’auront pas lieu aux dates habituelles, puisque les établissements scolaires sont actuellement fermés. L’exposition de photos à la bibliothèque municipale est aussi contrecarré. « Cette décision est basée sur la prudence à exercer pendant la période actuelle », mentionne la présidente de Minta, Gisèle Prévost.
« Cette décision est basée sur la prudence à exercer pendant la période actuelle. » -Gisèle Prévost
Minta annonce aussi que les dons approuvés pour la mise en œuvre des 13 projets humanitaires pourront être transmis aux communautés dès que les répondants des projets pourront en assurer les transferts de façon sécuritaire.
Rappelons que dans son édition du 18 mars, le journal Les Versants publiait la liste des 13 projets de Minta pour l’année 2020. Des projets visant entre autres à combattre la soif et la faim et à améliorer la qualité de vie, la santé et les conditions d’apprentissage scolaire de personnes vivant dans des villes ou villages situés dans les pays en développement.
Inquiétude
Or, Mme Prévost s’inquiète de l’impact de cette pandémie. Elle précise : « Non pas seulement pour nous tous, qui vivons dans des pays qui possèdent des institutions de santé et de prévention structurées, mais je redoute un impact pire encore dans les pays non développés qui n’ont pas les même moyens que les nôtres pour combattre ce terrible fléau. »
D’ailleurs, la Montarvilloise rappelle que « l’Afrique n’est pas épargnée… loin de là! »
Sur la page Facebook de Minta, un témoignage nous en apprend un peu plus sur un projet d’eau en cours au Burkina Faso : l’installation d’une pompe afin d’amener l’eau du puits de Lougsi vers un jardin communautaire. « Il semble que […] ce microbe survit et se répand partout, peut-on lire. Le grand jardin communautaire de Bissigou de Lougsi prend forme. La pompe solaire a été posée [grâce à un] préfinancement avant l’arrivée de votre 5000 $. Il y avait urgence. Ils sont à partager le terrain en parcelles, pour avantager le plus de familles possibles. »
QUESTION AUX LECTEURS :
Craignez-vous la propagation de ce virus dans les pays non développés?