La COVID-19 dans les écoles de la région

Il y a eu, au cours des derniers jours, des cas déclarés de la COVID-19 dans les écoles du territoire, soit à Saint-Bruno-de-Montarville, à Saint-Basile-le-Grand et à Sainte-Julie. Au moment d’écrire ces lignes, il y a 15 cas déclarés de COVID-19 et 6 classes fermées.

La troisième vague de COVID-19 frappera-t-elle le réseau scolaire?

L’école primaire Albert-Schweitzer, à Saint-Bruno, fait face à quatre cas de COVID-19 parmi sa population d’élèves. Quatre classes ont été fermées.

En février dernier, ce sont aussi quatre groupes qui avaient été mis en quarantaine avant qu’une éclosion ne soit prononcée à l’école Mgr-Gilles-Gervais. Dès lors, plusieurs autres classes avaient été fermées pendant une opération de dépistage. C’était avant que l’école ne ferme pour le reste de la semaine. Au total, l’éclosion a causé 72 cas positifs, soit 57 enfants et 15 employés.

« Avec la progression des variants, la Montérégie adopte à partir d’aujourd’hui une approche unifiée; soit une approche renforcée, qu’il y ait des variants ou pas. Par conséquent, il n’y aura plus de différence dans notre prise en charge. » -Chantal Vallée

Quand on lui demande s’il faut voir un lien entre les deux écoles, l’agente d’information Chantal Vallée insiste pour dire que la santé publique travaille en collaboration avec les écoles aux prises avec des éclosions afin de les aider à mettre en place les mesures nécessaires pour contenir la transmission du virus. « Avec la progression des variants, la Montérégie adopte à partir d’aujourd’hui [le mercredi 31 mars] une approche unifiée; soit une approche renforcée, qu’il y ait des variants ou pas. Par conséquent, il n’y aura plus de différence dans notre prise en charge. »

Éclosion

Puis, elle précise le mot éclosion : « L’école [Albert-Schweitzer] est en éclosion. On dit qu’un milieu est en éclosion lorsqu’on est en mesure de démontrer qu’une interaction entre au moins deux personnes (qui ne sont pas de la même famille) dans ce milieu a entraîné une transmission de la COVID. Il est important qu’un certain degré de suspicion soit atteint quant à la possibilité que cette transmission ait eu lieu dans le milieu, afin que la Direction de santé publique le déclare en éclosion. On sait alors que le milieu pourrait être une source de transmission de la maladie pour les personnes qui le fréquentent. La santé publique suit alors de plus près ce milieu pour réagir rapidement si de nouveaux cas de COVID apparaissent. Le mot éclosion est utilisé lorsqu’il y a au moins deux cas reliés; ça ne signifie pas qu’une transmission dans un milieu est hors de contrôle. »

La situation dans les écoles

Plusieurs cas de COVID-19 ont été détectés dans les écoles de la région. Le Centre de services scolaire des Patriotes dévoile les données en ce sens.

L’école Albert-Schweitzer compte quatre cas actifs de COVID-19. Des contagions qui ont mené à la fermeture de quatre groupes.

Deux enfants et un employé de l’école primaire Mgr-Gilles-Gervais ont reçu un résultat positif à la COVID. Aucune classe n’a été affectée par ces cas.

À Saint-Basile, il y a eu deux cas actifs recensés à l’école primaire de la Mosaïque. Une classe a été obligée de fermer.

Le coronavirus a été détecté chez un élève et un employé à l’école Jacques-Rocheleau, aussi à Saint-Basile. La santé publique a exigé la fermeture d’un groupe.

À Sainte-Julie, les écoles primaires L’Arpège et Du Moulin ont été touchées de façon similaire, avec chacune un cas. Chez un élève pour la première, et chez un membre du personnel pour la deuxième. Aucun groupe n’a eu à fermer pour les deux établissements.

Il y a eu un cas à l’école secondaire du Mont-Bruno, mais aucune classe n’a été affectée.

La situation est semblable au Centre de formation professionnelle des Patriotes, à Sainte-Julie.

Au moment d’écrire ces lignes, il n’y avait pas de cas confirmé dans les sites de la Commission scolaire Riverside (école internationale Courtland Park et école Mount Bruno) ni dans les écoles privées du territoire (Collège Trinité et Académie des Sacrés-Cœurs).

De retour à temps plein

Rappelons que depuis le 18 janvier, les jeunes de 3e, 4e et 5e secondaire suivaient l’école à la maison une journée sur deux. Mais le 29 mars dernier, à la suite de la décision du gouvernement de François Legault, tous les étudiants du secondaire étaient de retour à l’école à temps plein.

En date du 28 mars, la répartition du nombre d’éclosions actives selon le type de milieu en Montérégie tend à démontrer que le milieu scolaire (29 %) arrive au deuxième rang après le milieu de travail (45 %).