Une nouvelle prothèse pour Frédérique Bérubé Perron
Frédérique Bérubé Perron est amputée du pied droit depuis l’âge de onze mois. Cet été, la fillette de cinq ans, résidante de Saint-Bruno, a pu s’adonner facilement à la natation, grâce à une prothèse spécialement conçue, offerte par l’Association des Amputés de guerre.
L’anomalie de Frédérique a été détectée alors que sa mère était enceinte de 21 semaines. « On a su qu’elle n’avait pas de péroné (os long et externe de la jambe), mais on ne connaissait pas l’ampleur de son état. À sa naissance, Frédérique est née avec le fémur plus court, sans malléole, ni ligaments croisés. Elle n’avait pas non plus tous les axes du pied », d’expliquer Anne-Claire Perron, mère de Frédérique.
Les spécialistes ont dès lors offert un choix à Mme Perron : faire plusieurs chirurgies d’allongement des os de la jambe ou amputer au niveau de la cheville. « Je voulais que ma fille ait la vie la plus normale que possible. On m’a alors conseillé l’amputation », raconte Mme Perron. Deux mois plus tard, Frédérique recevait sa première prothèse de marche grâce à l’Association des Amputés de guerre.
En fournissant aux enfants amputés des membres artificiels pour les loisirs, l’association les encourage à surmonter les obstacles liés à l’amputation et à mener une vie active, ce qui réussit très bien à Frédérique. La fillette est débordante d’énergie; rien ne l’arrête! En plus de pratiquer la natation, Frédérique s’est mise au soccer cet été et, cet automne, elle commencera à jouer au hockey.
Un soutien fort apprécié
« L’Association des Amputés de guerre nous soutient depuis le début. Sans elle, nous n’aurions pas pu avoir cette prothèse d’eau, qui coûte quelques milliers de dollars. Tous les rendez-vous de suivis et les ajustements à faire sur les deux prothèses, au fur et à mesure que Frédérique grandit, sont aussi pris en charge par l’association. C’est un gros poids que nous avons en moins sur les épaules », exprime Mme Perron.
L’Association des Amputés de guerre ne reçoit aucune subvention gouvernementale. Ses programmes existent grâce aux dons reçus par le Service des plaques porte-clés et des étiquettes-adresse.