Une loge pour un« héros » grandbasilois

Le travail effectué par Simon Gauvreau en tant qu’employé chez IGA a été reconnu par l’entreprise, qui lui a offert la « Loge des héros » du Centre Bell le temps d’un match.

Le jeune homme a déjà fait l’objet d’un article dans Les Versants, qui soulignait la reconnaissance qu’il obtenait de la part des clients sur les réseaux sociaux en effectuant son travail en tant qu’emballeur et commis à l’accueil du IGA Marché Lambert de Saint-Basile-le-Grand. Il a d’ailleurs été identifié à de nombreuses reprises comme un employé modèle dans des publications sur les réseaux sociaux.

Cette fois-ci, c’est son employeur qui a permis à Simon et à ses parents d’assister à un match des Canadiens de Montréal dans une loge du Centre Bell. « La première chose que j’ai remarquée, c’est que c’est gigantesque », dit Simon, qui en était à sa première expérience comme visiteur dans l’aréna du tricolore. Les sièges de l’aréna étaient vides et il n’y avait donc que trois partisans pour encourager l’équipe :Simon et ses deux parents.

Durant son passage dans la Loge des héros, des invités de marque sont venus saluer l’employé et il a reçu un chandail du gardien de but de l’équipe, Carey Price. « On a même voulu m’engager là-bas », dit le jeune homme, qui s’est senti privilégié de recevoir un tel accueil. Simon Gauvreau ne se considérait pas comme un fan de l’équipe montréalaise, mais son expérience pourrait bien l’avoir changé.

 « On a même voulu m’engager là-bas » – Simon Gauvreau

Effort individuel, bien collectif
Pour le jeune homme, d’autres employés devraient également avoir droit à ce type de reconnaissance de la part de leur employeur. « Étant donné que certaines personnes ne travaillent pas avec les clients, elles n’ont pas le même type de reconnaissance que moi. » Il fait notamment référence au personnel qui travaille dans l’arrière-marché et dont les résultats du travail ne peuvent être observés par les personnes qui visitent l’épicerie.

Cependant, s’il estime que la reconnaissance ne se fait pas forcément assez, Simon croit que le plus important est que chaque personne fasse sa part pour en arriver à avoir un milieu de travail apprécié de tous. « Plusieurs seront enjoués au départ, mais ça finit par s’estomper au fil du temps. Il faut entretenir cette énergie-là [et] prendre le temps de bien faire les choses aussi souvent que possible. »