Un autre succès pour la 36e Marche Minta dans Saint-Bruno!

Malgré un froid de canard en ce samedi matin du 5 mai, la Marche Minta se prépare dans une atmosphère festive sur le stationnement de l’église Saint-Bruno. Banderoles, affiches, drapeaux, fanions célèbrent le partage, l’aide, la solidarité. La Maison des jeunes a deux instruments de musique, nommés djembés, pour « créer de l’ambiance, donner le rythme », dit-on. Le Pensionnat des Sacrés-Cœurs fait sa danse sur l’air So-so-so-solidarité! Chaque école a sa spécificité et l’affiche fièrement. Environ 200 personnes sont rassemblées, on rit et on saute sur place, pour fêter l’entraide et… pour se réchauffer! On attend que le ruban soit coupé pour sonner le départ de la Marche.

En plus des membres du comité Minta et ses nombreux bénévoles, comprenant les Frères de Saint-Gabriel, on retrouve le maire Claude Benjamin, la députée fédérale Djaouida Sellah, les représentants des députés Bertrand St-Arnaud et Monique Richard, le curé Bruno Godin, le révérend Reginald Jennings, pasteur de l’Église Unie, le frère Denis Antoine, franciscain de l’Emmanuel, qui vient marcher pour un projet de puits au Cameroun, René Didier, un des fondateurs de Minta, et combien d’autres.

La Marche, qui est une manifestation de solidarité, veut premièrement ramasser des fonds pour l’aide humanitaire et deuxièmement, sensibiliser jeunes et moins jeunes à cette cause. Elle est principalement l’affaire des élèves des écoles locales, mais souvent parents et grands-parents suivent. Après avoir franchi les cinq kilomètres, tous se rassemblent au parc situé sur la rue Gohier à l’angle de la rue Clairevue, où les traditionnels hot dogs et hamburgers les attendent.

Grâce à la générosité des gens d’affaires, 35 prix de présence ont été tirés au sort.

La Marche Minta a atteint son objectif de 26 000 $

Le dimanche 6 mai, lendemain de la Marche Minta, le président de l’organisme, Bruno Goulet, laisse savoir que la Marche a atteint son objectif, soit de ramasser 26 000 $. Ce résultat est atteint grâce à la sollicitation faite par les jeunes des écoles auprès de leur entourage, celles faites auprès des gens d’affaires, de divers organismes et du public, ainsi que grâce aux sommes de grands donateurs. « C’est avec plaisir que nous pouvons maintenant dire aux répondants des huit projets déjà acceptés : « Vous pouvez maintenant les mettre en marche! » », révèle le président.

Pour chacun de ces projets, il y a un répondant ici, soit à Saint-Bruno-de-Montarville ou à Saint-Basile-le-Grand, et un responsable sur les lieux. L’argent est donc remis directement et au complet, sans intermédiaire. Les huit projets sont les suivants :

Au Cameroun : Installation d’un puits pour approvisionner en eau les 8 000 habitants du village Melong II – 4 000 $.

Éthiopie : Aide aux enfants sous-alimentés du Centre de nutrition de Zway – 4 000 $.

Lesotho : Accroissement de la production de poulets du projet de soeur Gisèle Foucreault, pour alimenter 82 familles de cinq villages – 4 000 $.

Pérou : Aide aux enfants de la rue, âgés de 5 à 17 ans, dans la ville d’Ayacucho – 4 000 $.

Pérou : Construction d’un réservoir pour l’approvisionnement en eau pour une population de 600 habitants du village de San José de Tia – 4 000 $.

Pérou : Amélioration de l’aménagement d’une école prématernelle pour enfants de 3 à 6 ans, ayant une incapacité physique, qui vont à l’école La Alegria en el Senor, à Lima. – 1 150 $.

République Centrafricaine : Achat de médicaments antirétroviraux (ARV), soit 2 000 boîtes du médicament Triomune, pour le centre Espoir de Bangui – 4 000 $.

Sénégal : Rénovation d’une école primaire dans la communauté de Pambal, par les élèves de l’École d’éducation internationale de McMasterville. – 850 $.