Trois enfants montérégiens sur quatre sont prêts pour l’école

Vaste enquête québécoise sur le développement des enfants à la maternelle

Trois enfants montérégiens sur quatre ont les habiletés nécessaires pour entreprendre leur parcours scolaire, révèle une vaste enquête québécoise sur le développement des enfants à la maternelle. Par contre, 3 710 enfants (24 %) sont jugés vulnérables, car ils n’ont pas toutes les habiletés requises pour favoriser leur pleine réussite éducative et sociale.

C’est le portrait que permet de brosser l’enquête québécoise réalisée en 2012 auprès de 14 000 enfants de la maternelle en Montérégie par l’Institut de la statistique du Québec.

Les domaines de développement qui ont été mesurés sont la santé physique et le bien-être, les compétences sociales, la maturité affective, le développement cognitif, les habiletés de communication et les connaissances générales ainsi que le développement cognitif et langagier.

« Assurer à tous les enfants un bon départ est une priorité pour la Direction de santé publique, car la petite enfance est une étape cruciale. Notre souhait est que tous les acteurs travaillent ensemble afin que les enfants de notre région puissent développer leur plein potentiel », fait valoir la Dre Jocelyne Sauvé, directrice de santé publique de la Montérégie.

Faits saillants

L’étude nous en apprend beaucoup sur les enfants de la Montérégie.

  • La Montérégie se compare favorablement au Québec (24 % des enfants sont vulnérables par rapport à 26 %), mais leur nombre demeure préoccupant.
  • La proportion d’enfants vulnérables est plus élevée dans les milieux défavorisés (31 %).
  • Il y a un plus grand nombre d’enfants vulnérables dans les milieux moyen et favorisé (2 460) que dans les milieux défavorisés (1 170).
  • Les enfants qui ont fréquenté un service de garde (CPE, garderie, ou service en milieu familial) sont beaucoup moins nombreux à être vulnérables comparativement aux enfants qui n’ont pas fréquenté de service préscolaire.
  • La maternelle 4 ans représente un atout pour les enfants vivant en milieux défavorisés.
  • Les garçons, les plus jeunes, les non-francophones et les tout-petits nés à l’extérieur du Canada sont plus nombreux, en proportion, à être vulnérables.

Afin de donner des ailes aux tout-petits de la Montérégie, les acteurs de tous les réseaux qui interviennent auprès des enfants de la région prendront connaissance des résultats locaux dans le cadre d’événements qui se tiendront ce printemps dans chacun des territoires de CSSS et conviendront, ensemble, des pistes d’action qui permettront de mieux répondre aux besoins des enfants montérégiens et des familles.

Pour en savoir plus, la population est invitée à consulter le rapport de la directrice de santé publique 2013 intitulé Donner des ailes à leur réussite pour assurer aux tout-petits un bon départ au www.opérationcolibri.com. (OW)