Simon : le fameux commis du IGA à Saint-Basile

Par la force des choses, les commis à l’entrée sont apparus dans chaque portique d’épicerie du Québec depuis le début de la pandémie de COVID-19. Si tous les commerces d’alimentation en ont un, ils ne sont pas forcément aussi reconnus que Simon Gauvreau.

Un texte de Gabriel Provost

C’est son premier emploi, mais il fait déjà parler de lui partout à Saint-Basile… et même au-delà. Son histoire est d’ailleurs apparue à plusieurs reprises sur les réseaux sociaux pour souligner la qualité du travail qu’il fait. Selon le jeune homme, ce sont « cinq posts qu’il y a eu sur Spotted Saint-Basile depuis septembre à mon sujet ».

Plusieurs centaines de personnes y ont attribué la mention « j’aime ». Une grande quantité de clients ont également félicité Simon pour ce qu’il fait, chose qui est relativement rare sur ce type de plateforme, où les commentaires négatifs sont assez fréquents.

Parmi les dizaines de bons mots, plusieurs l’ont entre autres qualifié de souriant, gentil ou d’être la bonté incarnée. Plusieurs personnes effectueraient même un détour par Saint-Basile-le-Grand pour le croiser avant de faire leurs courses.

Nouvelles circonstances, nouveau poste
Dans les faits, Simon occupe le poste d’emballeur et autres tâches connexes au IGA de Saint-Basile-le-Grand. Son emploi consiste évidemment à emballer les épiceries, mais il doit également aller chercher les paniers à l’extérieur, les laver, et il fait
partie des employés qui doivent désormais accueillir les clients dès leur arrivée en magasin. Il se charge aussi de souhaiter un bon magasinage et une bonne journée à tous les individus qui entrent ou qui sortent du supermarché.

Ce type d’emploi a été créé pour être certain de réduire le plus possible les risques que la clientèle ne propage le virus à travers les grandes surfaces. Si plusieurs employés trouvent qu’il s’agit d’un emploi long et redondant, ce n’est pas le cas de Simon. « Ça fait plein d’anecdotes drôles. Des fois, je dis aux clients qu’on a un beau ciel bleu aujourd’hui, ou encore qu’on a du beau soleil dehors. Une fois, j’ai mélangé les deux et j’ai dit ‘’On a un beau soleil bleu!’’ Ça a bien fait rire les clients! »

Durant la difficile période actuelle, l’épicerie est l’un des derniers endroits où les citoyens peuvent se rendre. Le jeune homme en est conscient et garde le moral, un aspect de son travail qu’il considère comme essentiel. « Je me dis que je fais le minimum, parce que j’essaie de faire du mieux que je peux. Mon but, c’est que les personnes qui entrent soient plus joyeuses au départ et qu’elles ressortent encore plus joyeuses en ressortant », dit le jeune employé, qui désire pour l’instant garder son emploi jusqu’à la fin de ses études, chose qui risque de faire plaisir aux clients du IGA de Saint-Basile.