Prioriser l’adoption et la stérilisation d’un animal de compagnie
L’Animalerie de la Gare, à Saint-Basile-le-Grand, organise une journée d’adoption de chats et chiens, ce dimanche 23 février. Par cette activité, la propriétaire de la boutique, Johanne D’Amour, souhaite sensibiliser la population à l’adoption et la stérilisation d’un animal de compagnie, plutôt qu’à son achat, quelquefois impulsif.
Au Québec, on compte environ un demi-million d’animaux abandonnés et euthanasiés chaque année. Bien que des milliers soient récupérés par les Sociétés protectrices des animaux (SPA), ces dernières finissent par déborder…
« Chaque année, des dizaines de milliers de chats et de chiens naissent, parce que les parents n’ont pas été stérilisés, ne trouvent pas de foyer et doivent être euthanasiés, d’expliquer Mme D’Amour. C’est pourquoi je milite beaucoup plus pour l’adoption d’animaux de compagnie que leur achat. »
Mme D’Amour conseille néanmoins aux gens qui souhaitent s’acheter un animal de le faire auprès d’éleveurs certifiés. « En achetant directement d’un éleveur, on est garanti des bons soins prodigués à l’animal. Mais attention, il faut se méfier des usines à chiots! Au Québec, on en dénombre près de 1 800. Certaines de ces usines fournissent des animaleries. Il faut être très vigilant », souligne-t-elle.
Dimanche prochain, 15 chats et 4 chiens de la SPA des Cantons seront à vendre entre 11 h et 15 h, au 2230, boulevard du Millénaire (local 200). Ils sont stérilisés et vermifugés, et recevront un traitement antipuces et antimites. Des bénévoles seront également sur place pour discuter avec les clients et leur donner des conseils.
Journée nationale de la stérilisation
Le 25 février prochain se tiendra la Journée nationale de la stérilisation animale du Québec. S’il y a une chose que recommande fortement Mme D’Amour à ses clients, c’est de stériliser leur animal pour ainsi éviter la prolifération, surtout des chats, et diminuer les euthanasies.
« Selon moi, avant de se procurer un animal, il est important de se magasiner un vétérinaire. Il suffit d’en appeler quelques-uns pour savoir combien coûtent une stérilisation, les vaccins et les soins annuels. Ainsi, on sait si notre budget le permet, dénote Mme D’Amour. J’ai pour mon dire que si l’on n’a pas d’argent pour stériliser son animal, on n’a pas d’argent pour le soigner. »
La nourriture, le dressage, la compatibilité de caractère de l’animal avec la famille et le rythme de vie du foyer sont aussi des points que Mme D’Amour estime importants à considérer lors du choix de l’animal et de son achat.