L’appel est lancé!

L’organisme Minta-Saint-Bruno lance un appel aux projets d’aide humanitaire à être réalisés en 2014. Les dossiers doivent respecter certains critères et être remis avant la mi-novembre. La sélection de la dizaine de projets se fera par les membres du Comité Minta, par la suite.

Pour être admissibles, les projets doivent respecter les critères suivants : fournir une aide humanitaire à des personnes démunies vivant dans un pays en voie de développement, afin de les aider à se prendre en charge et à devenir autonomes tout en conservant l’estime de soi et la fierté de réussir.

« Les projets peuvent toucher l’agriculture, la pisciculture, l’achat de matériel scolaire, la construction de centres communautaires à vocations multiples, d’une école ou d’une infirmerie, peu importe, explique Gaétan Gros-Louis, vice-président de Minta. Toutefois, l’eau est un élément vital qui nous tient à cœur. Les dossiers traitant de cet aspect seront passés en priorité. »

Les projets présentés peuvent être en cours de réalisation ou encore sur papier. Ils doivent être présentés par une personne ou un organisme en lien direct avec la communauté de Saint-Bruno ou de Saint-Basile. De plus, cet individu, qui agit comme répondant, doit connaître le ou la responsable du projet dans le pays où il sera réalisé.

La demande de financement d’un projet peut varier entre 1 000 $ et 4 000 $. Il est important de noter que les salaires, frais de consultants ou de séjour, et les frais de transport ne sont pas admissibles.

Pour déposer un dossier, il faut s’adresser soit au secrétariat du presbytère de Saint-Bruno, au 450 653-6319, soit au président de Minta, à minta.st.bruno@gmail.com, ou en visitant le minta-saint-bruno.org.

En toute connaissance de cause

Gaétan Gros-Louis pourrait parler des heures de bénévolat et de solidarité. Après avoir enseigné pendant 20 ans, il est allé prêter main-forte à l’organisme Les enfants de la rue et les enfants travailleurs, pendant 10 ans, en République centrafricaine, pour parfaire l’éducation d’enfants démunis.

« À l’époque où j’étais à Bangui, Minta aidait le centre. Grâce aux dons, nous avions pu acheter du matériel de menuiserie, entre autres », raconte M. Gros-Louis. À son retour à Saint-Bruno, ce dernier décide de consacrer plusieurs années à Minta. « La solidarité internationale a toujours été en moi. Quand j’étais jeune, mes parents m’ont habitué à donner aux autres, aux plus démunis. Et ça m’a marqué. Plus tard, je me suis impliqué dans plusieurs organisations sociales et sportives. »

Alors qu’il était enseignant, Gaétan Gros-Louis partageait ses expériences et inculquait ainsi la solidarité et l’entraide à ses élèves. Parmi ceux-ci, Philippe Clair, éditeur du journal Les Versants et président d’honneur de Minta, pour une deuxième année consécutive. « Rien ne peut être plus gratifiant que d’aider, partager avec les autres. À la rigueur, c’est même très souvent émouvant, d’exprimer M. Clair. Nous avons ce devoir de tenter de faire une différence, aussi petite soit-elle, dans la vie des autres, encore plus lorsque ceux-ci sont moins nantis ou moins « confortables » que nous. Ce sont souvent les jeunes qui nous rappellent l’importance des petits gestes, alors que nous, les adultes, finissons par ne plus voir la misère des autres qui nous entourent. Minta fait la différence dans tant de vies. Je suis très fier d’appuyer cet organisme et ses héros qui soulagent tous ces gens qui reçoivent ce coup de main. »

Messieurs Gros-Louis et Clair sont convaincus que l’éducation à la solidarité s’inculque dès le jeune âge. « C’est quand on est jeune qu’on est le plus sensible et qu’il faut commencer à s’impliquer. Et tout débute par l’influence de la famille », souligne M. Gros-Louis.