Métier, fabricant de souvenirs
Comme vous le savez, je travaille à la Maison des jeunes La Butte. Ceux et celles qui me connaissent savent à quel point j’aime mon travail et que j’en suis passionné. Le secteur du communautaire, ça me parle depuis longtemps, c’est mon nid. J’en dois beaucoup, à bien des gens qui m’ont encouragé, qui m’ont soutenu et qui m’ont fait confiance. Mon métier : je suis un G.I.L. et j’en suis fier.
Je suis un G.I.L., un gestionnaire et un intervenant en loisirs; avec un diplôme d’études collégiales au cégep du Vieux-Montréal. J’ai eu d’autres formations, au cégep et à l’université, mais celle-là, c’est celle qui m’a permis d’avoir une carrière épanouie.
Il n’y a pas assez de pages dans ce journal pour vous parler de la qualité de l’équipe d’enseignants et d’enseignantes, dont la mission est d’envoyer sur le marché du travail des intervenants et des gestionnaires qui sont compétents et prêts à servir dans tous les milieux et tous les secteurs où le mot loisir est présent. Que ce soit dans les villes, dans les écoles, dans les organismes communautaires, dans les centres culturels ou sportifs, dans certaines institutions gouvernementales comme les CHSLD, dans les associations ou dans les fédérations sportives ou de plein air… nous sommes partout. Que ce soit pour les enfants, les ados, les adultes, les aînés, les personnes ayant des besoins particuliers, de tous les genres et de toutes les cultures, nous sommes là, pour vous.
Le loisir, ce n’est pas un besoin futile, c’est une nécessité. Nous bâtissons des événements, nous stimulons la recherche de financement, nous mettons en avant-plan des milliers de bénévoles et nous développons des programmations d’activités qui sont créatives et innovatrices. Votre plaisir, nous en faisons notre affaire et, surtout, toujours de manière sécuritaire.
Comme les travailleurs sociaux, les éducateurs spécialisés ou les autres spécialistes qui, par leurs stratégies d’intervention, contribuent à améliorer la qualité de vie des citoyens et des citoyennes, le centre de notre cible est le même : l’humain. À travers ce que nous entreprenons, nous avons toujours l’idée en tête que l’activité est un prétexte pour répondre à des besoins. Les gens ont besoin de loisirs et pas seulement pour se divertir ou pour combler leur vide occupationnel. Je fais référence à des besoins sur le plan du social, du cognitif, de l’affectif ou du physique.
Par exemple, nos objectifs peuvent viser à améliorer l’estime de soi, à briser l’isolement, à créer des liens entre les participants, à relever des défis, à découvrir de nouvelles passions, à s’exprimer et à travailler les habiletés sociales.
Contrairement à certaines opinions, nous ne sommes pas des « pousseux de ballons », ni des clowns, ni des énervés de la chanson. Nous sommes plutôt des fabricants de souvenirs, des artistes de la mémoire et des marchands de bonheur.
Pour reprendre une belle citation d’un certain Biz, du groupe de musique Loco Locass : « L’intervenant en loisir est un ingénieur social. On compte sur lui pour que les ponts de la société ne s’écroulent pas. »
En terminant, il y a plusieurs citoyens et citoyennes de Saint-Basile-le-Grand et des environs qui, depuis quelques années, ont fait le saut dans ce programme et qui vivent aujourd’hui de ce métier. Certain(es) ont même travaillé au sein de la Maison des jeunes La Butte et d’autres y ont fait un stage.
Si vous avez des intérêts pour l’organisation et l’animation et que vous aimeriez pousser votre potentiel pour développer vos compétences et libérer votre créativité, c’est un programme fait sur mesure pour vous!
Pour en savoir plus :
www.cvm.qc.ca/programme/techniques-gestion-intervention-loisir/.
Un texte de Martin Renaud,
Directeur général Maison des jeunes La Butte