Le prochain maire:les qualités requises pour répondre aux attentes citoyennes!
Nous en sommes déjà au moment où les citoyens se prononceront sur celles et ceux qui seront appelés à prendre en mains les destinées du Saint-Bruno de demain et à en assurer la réussite.
Je ne peux m’empêcher de réitérer que le succès qui en dépend ne pourra s’accomplir que par une gestion plus que rigoureuse des finances municipales. Seule une ville bien gérée et en excellente santé financière peut se permettre d’aller de l’avant avec des projets porteurs d’avenir et de garantir à ses citoyens les meilleurs avantages en termes de qualité de vie et autres retombées positives issues de l’efficacité de sa gestion.
La croissance harmonieuse et durable de notre développement urbain, commercial et industriel ne pourra être assurée que par des taux de taxation encore plus compétitifs. Il y va aussi de la protection de la valeur de l’investissement foncier des résidants, qui est autrement à risque par suite de l’augmentation sensible de leurs taxes depuis 2006.
Pour plusieurs, il est devenu « politiquement correct » de ne s’engager qu’à limiter les hausses de taxation à l’augmentation de l’indice des prix à la consommation, un engagement qui ne veut rien dire pour moi si les budgets de base comprennent des marges non requises ou encore des dépenses non justifiables dans le cadre d’une saine gestion. Le cas échéant, on ne fait qu’ajouter une marge additionnelle aux marges déjà existantes.
Qu’il suffise de rappeler que de 1979 à 2005, les élus du temps ont eu comme point d’honneur de faire encore mieux que l’IPC et ainsi accéder au rang des villes les mieux gérées du Québec avec les plus bas taux de taxation.
Est-ce un défi impossible à renouveler? Sûrement pas!
La recette consiste simplement à suivre de façon méthodique et constante les principes de saine gestion financière alors mis de l’avant et qui sont toujours d’actualité. Ayant eu l’occasion d’aborder tout un chacun de ces principaux principes lors de mes chroniques précédentes, je n’en reprendrai pas l’énumération, sauf pour les regrouper sous la devise suivante :
« En tout temps, viser l’excellence, se comparer avec les meilleurs et faire plus avec moins. »
Il est intéressant de noter que tant les candidats à la présente élection qui ont siégé aux conseils d’avant 2006 que les partisans des 3 partis en lice qui furent membres de la première « Alliance municipale » dirigée par Marcel Dulude avaient souscrit à l’intégralité de ces principes.
Le fait que les candidats en lice n’aient pu, pour des raisons valables ou non, s’exprimer clairement et sans détour sur tous les principes de gestion à souscrire de même que sur la nécessité d’accorder un répit fiscal peut s’expliquer, mais constitue néanmoins un risque pour les électeurs qui n’auront pas alors reçu toutes les précisions utiles et opportunes pour un choix éclairé.
Il faudra s’en remettre au sens des responsabilités du candidat élu, à son intégrité intellectuelle et à sa motivation à dépasser les attentes citoyennes pour réussir son mandat. La préparation du prochain budget et des orientations qui en découleront constituera un premier test du leadership qu’il sera en mesure d’assumer.
Le maire idéal
Tous vont souscrire aux valeurs et principes avancés par la fondation « City Mayors », qui a récemment proclamé le maire Régis Labeaume au rang du 4e meilleur maire de la planète.
Au nombre des critères retenus et d’ailleurs largement repris par de nombreux acteurs de la scène politique, figurent :
– l’honnêteté, l’intégrité et la transparence
– le leadership
– la capacité d’écoute
– la vision
– la compétence
– l’ouverture culturelle
– la sensibilité sociale
À ces critères, j’ajouterais des qualités :
– de gestionnaire
– de disponibilité
– de sain jugement
– de communicateur
– d’humilité
– d’abnégation
– d’indépendance intellectuelle et,
– de capacité de rallier, sans exception, tous ses collègues élus à une seule et même cause « Assurer la primauté de l’intérêt des citoyens » en faisant fi des égoïsmes catégoriels ou d’autres partisaneries limitatives.