Chronique engagement environnemental : sexisme et injustices environnementales
Tous ne sont pas égaux face aux changements climatiques. Les inégalités hommes-femmes sont un enjeu important depuis des siècles, mais face au réchauffement de la planète, ce n’est plus qu’une question éthique. C’est une question de vie ou de mort.
Les femmes représentent la majorité des gens dans le besoin. En effet, en raison des stéréotypes de genre, les femmes occupent fréquemment des postes moins bien payés. Il est courant que les femmes soient victimes de sexisme au travail, et cela vaut également pour en trouver un. Selon l’OIT, dans certains pays en développement, 22,8 % des femmes sont au chômage mais en recherche d’emploi, contre 15,3 % d’hommes dans la même situation. Dans les territoires à haut revenu, ce taux baisse à 9,7 % pour les femmes et à 7,3 % pour les hommes. Bien que datant de l’an dernier, ces statistiques démontrent que les personnes en situation d’inemploi sont en plus grande proportion des femmes. De plus, l’éducation étant plus accessible aux garçons, surtout dans les pays à plus faible revenu, ils ont plus de facilité à sortir de la pauvreté et à trouver un travail.
C’est sans compter que les femmes, dans des régions plus arides et modestes, doivent parcourir de plus longues distances pour obtenir de l’eau ou de la nourriture, en raison de l’épuisement ou de la raréfaction des ressources naturelles. Malheureusement, lors des déplacements qu’elles doivent effectuer, les risques d’attaque sont accrus. En effet, les agressions sexuelles et physiques sont plus fréquentes en raison de la longueur des trajets et de leur espacement qui se réduit.
En conséquence, les femmes forment le groupe le plus vulnérable à la crise climatique. Celles qui sont dans une situation de pauvreté dépendent davantage des ressources naturelles. Avec les changements climatiques, qui entraînent toujours plus de catastrophes, elles sont les plus affectées, car le peu auquel elles peuvent se rattacher est souvent emporté par la furie des éléments. Il n’y a malheureusement pas beaucoup de solutions pour faire face à cet enjeu majeur. Évidemment, toute action pour réduire son empreinte carbone est la bienvenue. On peut aussi donner à des associations pour la protection des personnes dans une situation précaire. Bref, le plus important reste de se conscientiser à la situation de ces femmes, et de toutes les personnes dont la vie est grandement impactée par le réchauffement climatique.