Chronique engagement environnemental : la Sainte-Babiole, une fête à temps plein
La Saint-Valentin vient de passer. Pour certains, c’est une occasion de souligner leur amour (ou de pleurer leur célibat), pour d’autres, ce n’est qu’une fête commerciale parmi d’autres. Effectivement, bon nombre de célébrations sont des occasions pour les grandes entreprises de faire beaucoup de profits. À la base, des fêtes comme Noël, Pâques, la Saint-Valentin ou encore Halloween sont des traditions qui nous viennent de nos ancêtres. Le 25 décembre, on célèbre la naissance du Christ, ce qui nous vient de la Bible, et Halloween dérive de la célébration celtique Samhain. D’autres fêtes servent à commémorer des personnes ayant été canonisées. Aujourd’hui, la plupart de ces événements sont des prétextes pour épancher notre consumérisme, par exemple en achetant des cadeaux, des décorations ou de la nourriture, et cela, sans modération ou restrictions.
Aux alentours du mois de décembre, la plupart des foyers en ayant les moyens érigent un sapin de Noël. On y suspend des boules, des guirlandes et des décorations de toutes sortes et, évidemment, chaque année, les magasins proposent de nouveaux modèles. Cela fait que les gens s’en procurent toujours davantage, ce qui est de la surconsommation. C’est le même principe pour les cadeaux : on offre souvent des objets dont on n’a pas vraiment besoin et qui vont même parfois finir aux poubelles. On a tendance à acheter compulsivement et toutes les occasions y passent, que ce soit pour un anniversaire, Noël ou la Saint-Valentin. Celle-ci est d’ailleurs devenue, ces dernières années, un festival des babioles inutiles. Mais est-ce vraiment nécessaire d’acheter quelque chose pour démontrer son amour à quelqu’un? Probablement pas.
La commercialisation des fêtes est une stratégie très efficace des grandes entreprises, qui profitent de ces événements pour proposer sur leur marché toujours davantage d’articles à l’utilité douteuse. On pense par exemple aux accessoires thématiques pour se vêtir selon l’occasion. C’est tentant de s’en procurer, mais après tout, est-ce un besoin viscéral que de posséder de tels objets? Non seulement ils ne sont pas durables, mais ils sont également fabriqués dans des usines particulièrement polluantes à partir de matériaux peu coûteux, mais aussi nocifs pour l’environnement. Bref, pour consommer de façon responsable lors de ces fêtes, il faut seulement se poser l’éternelle question » En avons-nous vraiment besoin? « .