Vols et vandalisme au cimetière
L’assemblée de fabrique déplore une série de vols et d’actes de vandalisme survenue dans le cimetière de l’église Saint-Bruno tout au long de la saison estivale.
« Je trouve ça renversant de faire preuve de si peu d’empathie. C’est d’une méchanceté incompréhensible », commente le président de l’assemblée de fabrique, Jean Houde.
« Il y a un grand manque de respect. » – Jean Houde
Dans le cimetière
Depuis le mois de juin, une dizaine de pots de fleurs posés près des pierres tombales ont été volés. Certains ont été fracassés au sol près du columbarium. Le boyau d’arrosage nécessaire à l’entretien de ces fleurs a été sectionné.
Pour Jean Houde, le comble du malheur est arrivé au début de l’été, alors que le lot d’un paroissien qui venait de perdre son épouse a été vandalisé. « Le monsieur est venu me voir pour me dire que le rosier qu’il avait planté près de la pierre tombale avait été retiré et qu’il avait disparu. L’homme venait de perdre sa femme. Il était en pleurs », raconte le Montarvillois.
Le rosier n’a pas été retrouvé. Un autre paroissien a laissé une note écrite sur une pierre tombale disant que ses fleurs avaient aussi été subtilisées. « Je trouve qu’il y a un grand manque de respect. C’est dommage. Ça fait du mal à des gens. C’est gratuit », insiste M. Houde.
Selon lui, la valeur sentimentale symbolique de la perte est plus forte que la valeur pécuniaire des fleurs volées ou des pots fracassés.
Le Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL) a été informé, au téléphone, de la situation à deux reprises. La prochaine étape, pour la fabrique, serait de demander une surveillance policière accrue des lieux.
« On l’avait demandée il y a quatre ou cinq ans lorsque des pierres tombales avaient été renversées et vandalisées. La surveillance avait été en hausse. Il n’y avait rien eu depuis. Mais cet été, il y a eu une résurgence des cas dans le cimetière. »
Il n’y a pas de système de caméra de surveillance qui pointe vers le cimetière.
Le SPAL n’a pas répondu au journal Les Versants.
