Visite fédérale à Saint-Bruno
Saint-Bruno-de-Montarville
Le ministre fédéral du commerce international, François-Philippe Champagne, a visité une entreprise de Saint-Bruno-de-Montarville le mercredi 4 avril.
Dans sa tournée pancanadienne « Parlons commerce », le ministre se concentrait sur le Québec cette semaine; il a d’ailleurs fait une visite à Sainte-Julie avant de venir à Saint-Bruno. C’est le député fédéral de Montarville, Michel Picard, qui a organisé la rencontre entre le ministre et l’entreprise montarvilloise.
La visite a eu lieu à la PME TECNAR, une entreprise fondée en 1989. Elle conçoit et développe des senseurs de pointe destinés à la gestion et à la surveillance des processus industriels.
Au fil des années, TECNAR a diversifié ses secteurs d’activité et a développé quatre lignes de produits pour quatre secteurs d’industrie : soudage automatisé de tuyauterie haute pression, senseurs de projection à froid et de projection thermique, senseurs ultrasonores sans contact et spectroscopie de dégradation induite par laser.
Son PDG, Alexandre Nadeau, a pu présenter son entreprise au ministre Champagne, lui faire faire le tour des installations et discuter des stratégies internationales, puisque celle-ci exporte 100 % de ses produits dans une trentaine de pays.
« C’est très bien qu’il vienne prendre le pouls des besoins des entreprises. » – Alexandre Nadeau
L’entreprise pourrait bénéficier des retombées de l’Accord économique et commercial global (AECG) en Europe, particulièrement de l’élimination des tarifs douaniers et de la mobilité de la main-d’œuvre. Il en serait de même avec le Partenariat Transpacifique, l’accord avec le Marché commun du Sud (MERCOSUR) et la Chine.
Le PDG s’est dit satisfait de la rencontre avec le ministre : « C’est très bien qu’il vienne prendre le pouls des besoins des entreprises. Nous, en tant que petite entreprise, on a plus de défis, car on a moins de ressources, donc de parler de ce qui peut être fait dans les ententes et de savoir où on en s’en va, c’est bon pour nous. »
Vers la perfection
Alexandre Nadeau considère que même avec 30 ans d’existence, une diversification et un avantage technologique sur le plan des marchés et de la géographie, l’entreprise est encore en émergence et vise à s’imposer. « On n’a pas encore fait la différence, on a mis notre pied dans la business, on a bien ‘’adressé’’ ceux qui cherchent l’innovation, mais là, notre mission, c’est de devenir la référence et transformer les industries dans lesquelles on est », a-t-il dit au ministre.
Selon lui, cela signifie beaucoup de travail sur cinq ans, notamment en ce qui concerne l’adéquation des produits aux besoins des clients, la réingénierie et l’image de marque. « On veut polir la compagnie, passer d’une ‘’start-up’’ à une compagnie adulte et finie, développe-t-il. Les gens n’achèteront pas nos produits parce que c’est une innovation, mais parce qu’ils vont les reconnaître et facilement comprendre comment faire de l’argent avec dès le départ. »