Viande de gibier à offrir
Québec vient d’éliminer 80 cerfs de Virginie dans le parc national du Mont-Saint-Bruno. La venaison recueillie à la suite de cette intervention sera attribuée aux familles défavorisées.
Du côté des Îles-de-Boucherville, ce sont près de 320 bêtes qui ont été abattues. Soit un total de 400 chevreuils.
La viande recueillie ne sera pas gaspillée, mais plutôt distribuée à des organismes qui collaborent avec des banques alimentaires.
La venaison offerte
La viande de gibier qui sera récupérée sera offerte gracieusement à des familles dans le besoin de la région. Elle sera offerte à travers le programme Chasseurs généreux de la Fédération québécoise des chasseurs et des pêcheurs (FQCP). Ce dernier a pour objectif de partager de la viande de gibier à des familles ou des personnes défavorisées à travers différentes moissons à proximité des territoires. « La viande est distribuée du boucher aux organismes de moisson, nous dit la directrice des opérations de la FQCP, Stéphanie Vadnais. Pour l’opération de la Sépaq, les dons iront à trois organismes, Moisson Rive-Sud, Moisson Granby et Moisson Estrie. »
Moisson Rive-Sud distribue entre autres au Centre de bénévolat de Saint-Basile-le-Grand et au Centre d’action bénévole Les p’tits bonheurs, à Saint-Bruno-de-Montarville.
« Le Centre de bénévolat aimerait obtenir de la venaison. » – Renée Loignon
Toutefois, les acteurs concernés n’ont pas encore été contactés, semble-t-il. « Nous n’avons été approchés par personne à ce propos. Nous n’étions même pas au courant de l’intervention de la Sépaq », affirme la coordonnatrice aux communications de Moisson Rive-Sud, Sarah-Maud Montpetit. Moisson Rive-Sud bénéficie du programme des Chasseurs généreux. « Puisque les cerfs de Virginie sont sur notre territoire, nous sommes plus à même de recevoir la viande », ajoute Mme Montpetit.
La directrice générale du Centre de bénévolat de Saint-Basile, Renée Loignon, n’avait pas cette information lorsque le journal Les Versants l’a contactée. Nous étions d’ailleurs les premiers à lui parler de cette initiative. « Bien sûr que le Centre de bénévolat aimerait obtenir de la venaison! Merci du tuyau », commente Mme Loignon, qui compte s’informer des procédures auprès de Moisson Rive-Sud.