Une meilleure approche pour les victimes d’agression sexuelle de 5 ans et moins
Les interventions et entrevues policières faites avec de très jeunes victimes d’agression sexuelle doivent être différentes de celles employées pour les plus vieux, ces jeunes étant encore plus vulnérables en bas âge.
Pour cette raison, le Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL) vient de conclure une entente avec le Centre d’expertise Marie-Vincent, qui a récemment mis en place une intervention ciblée pour les bambins de 5 ans et moins victimes d’agression sexuelle.
Cette entente permet aux enquêteurs du SPAL d’avoir accès à une salle adaptée au Centre d’expertise Marie-Vincent, à Montréal, où les enfants et leurs accompagnateurs (parents ou proches) pourront recevoir tous les services dont ils ont besoin sous un même toit. De plus, elle donne accès aux expertises du Centre d’expertise Marie-Vincent, en collaboration avec les principaux partenaires concernés.
Ainsi, les enquêteurs du Service de police de l’agglomération de Longueuil, en collaboration avec les professionnels du Centre d’expertise Marie-Vincent, pourront mettre à profit leurs connaissances en vue d’optimiser les investigations avec les très jeunes enfants, tout en respectant la complémentarité des interventions avec les autres partenaires de la Montérégie.
L’entente favorisera l’accessibilité aux services spécialisés du Centre d’expertise Marie-Vincent, qui assurera le service à cette clientèle dans des locaux chaleureux et adaptés pour les enfants, en plus de voir au développement d’une expertise de pointe sur la problématique des enfants victimes d’agression sexuelle.
Le partenariat entre le Centre d’expertise Marie-Vincent et le SPAL aidera au développement de l’expertise policière, des interventions intégrées auprès des enfants et leurs proches ainsi que des expertises pour la production de guide de pratiques, d’activités de formation et de recherche, par exemple.
Selon le ministère de la Sécurité publique, 14 % des filles et 21 % des garçons victimes d’agression sexuelle avaient moins de 5 ans en 2011 au Québec.