Une guignolée généreuse

Au moment d’écrire ces lignes, la 57e guignolée de la paroisse de Saint-Bruno, qui avait lieu le 27 novembre, a accumulé plus de 68 000 $. Un surplus de 11 000 $ par rapport aux dons récoltés en 2021.

« Je suis assez confiante que nous allons réussir à atteindre l’objectif », confie la coordonnatrice des activités paroissiales à l’unité pastorale Saint-Basile/Saint-Bruno, Caroline Rodrigue. Celui-ci a été ciblé à 90 000 $.

47 000 $ aux portes

Le soir de la guignolée, réunis au Centre Marcel-Dulude pour le souper-spaghetti des bénévoles, des membres du comité organisateur ont enregistré un montant de 41 000 $ ainsi que 6000 $ en monnaie. Ce sont les dons qui ont été remis durant le porte-à-porte des guignoleux. Le reste, ce sont des enveloppes retour qui sont arrivées avant ou après la collecte de dons. « Les enveloppes rentrent encore au moment où l’on se parle. Puis il reste à recevoir les dons des commerces et de nos partenaires. Je n’ai pas ajouté les dons de la Ville de Saint-Bruno, du journal Les Versants, des députés… On est très contents. On s’attend à atteindre notre objectif », commente Caroline Rodrigue. Quelques jours avant la guignolée, Postes Canada avait livré des enveloppes retour à toutes les portes de Saint-Bruno-de-Montarville afin de s’assurer d’obtenir un retour de chacun. Une première qui semble avoir porté ses fruits. « Les citoyens ont été solidaires. »

« La capacité de redonner, c’est important socialement. » – Caroline Rodrigue

Selon Mme Rodrigue, les chiffres accumulés jusqu’à présent s’apparentent à ceux enregistrés avant la pandémie.

Sentiment d’appartenance

Quand on lui demande ce qui explique ce retour à la normale malgré une situation économique difficile, la bénévole répond que les Montarvillois ont une appartenance à la guignolée paroissiale. « Ils décident de faire un choix sur les dons qu’ils décernent. Je suppose qu’ils y vont plus localement. »

D’après la principale intéressée, l’aide apportée en denrées alimentaires permettra aussi de garnir quelque 75 paniers de Noël. Ceux-ci ont été distribués le 21 décembre. « On aide aussi toute l’année! », rappelle Caroline Rodrigue.

« Les gens le savent, que c’est la guignolée. Ils sont plus sensibles à l’approche des Fêtes. Ils sont contents de donner. C’est très encourageant. La capacité de redonner, c’est important socialement », conclut-elle.