Une classe extérieure pour la persévérance scolaire
L’école de la Chanterelle, à Saint-Basile-le-Grand, procède présentement à une campagne de financement pour mettre en place une classe extérieure, une initiative qui pourrait aider certains élèves à persévérer à l’école.
Jusqu’à maintenant, l’établissement scolaire a été en mesure d’amasser 9100$par l’entremise d’une campagne de financement dont le but était de vendre des muffins et des biscuits. L’école planifie, avec les sommes qui seront amassées, de pouvoir installer du mobilier spécifiquement conçu pour que les élèves puissent suivre des cours à l’extérieur.
Le ministre de l’éducation duQuébec, Jean-François Roberge, a d’ailleurs enseigné à l’école de la Chanterelle avant de faire son entrée dans la vie politique provinciale. Il indique en entrevue avoir déjà donné des cours à l’extérieur « comme enseignant quand la météo le permettait. On y donnait particulièrement les cours d’histoire et géographie. »
Au fil des années, on a vu du mobilier flexible pour ça apparaitre et c’est super intéressant. Ça permet au professeur d’innover et aux jeunes d’apprécier leur moment à l’école. Moi, je suis ouvert à ça. D’ailleurs les bonifications qu’on a faites au budget pour améliorer les cours d’école permettent d’utiliser une parti de ces fonds pour acheter du mobilier pour les classes extérieures. »
Le maire de Saint-Basile, Yves Lessard, croit également que ce concept est positif pour mener à la réussite scolaire des élèves. « La Municipalité a choisi de consacrer un montant à ce projet pour qu’il se réalise », a indiqué l’élu.
À Saint-Bruno
Outre le projet qui devrait être mis en place à l’école de la Chanterelle, d’autres établissements ont également mis sur pieds des initiatives de classes extérieures. L’école Courtland Park, de Saint-Bruno, est de celles-là. En 2021, l’établissement inaugurait un concept de double classe verte à l’extérieur. Les bénéfices potentiels de ce type de classe étaient notamment une diminution de la sédentarité, une augmentation de la motivation et une meilleure concentration.
Le directeur de l’école, qui détient une formation en biotechnologie et a eu l’idée de mettre sur pieds le projet, indiquait d’ailleurs au journal que « les enfants apprennent mieux dehors et à l’air libre. Dans une classe, un jeune près de la fenêtre et à la lumière naturelle apprend mieux que celui qui est assis au fond du local ».
Que pensez-vous des initiatives mises de l’avant par les écoles pour la persévérance scolaire?