Une campagne de salissage pour l’ancien maire

Pas d’enquête de l’UPAC à Saint-Bruno

À la suite de l’article dans l’édition du journal Les Versants du 4 novembre intitulé « L’UPAC rejetterait la dénonciation du Parti montarvillois », Claude Benjamin, ancien maire de Saint-Bruno-de-Montarville, directement visé par les accusations du Parti montarvillois lorsqu’il était maire, a voulu réagir. En effet, suite au « dossier noir du Boisé des Hirondelles », comme l’appelait Martin Murray, maire de Saint-Bruno, alors en campagne électorale contre M. Benjamin en 2012, l’UPAC a décidé de ne pas faire enquête.

« La requête déposée par M. Murray le fut au moment même où le Parti Montarvillois tentait par tous les moyens d’influencer le scrutin municipal qui approchait alors à grands pas. M. Murray savait très bien que l’UPAC ne disposerait pas de temps requis pour conclure sur sa requête avant que l’élection n’ait été chose faite. Cela s’appelle en termes clairs : utiliser la technique de l’insinuation sans avoir à dénoncer clairement et à visière levée », indique M. Benjamin, qui précise que lorsqu’on s’adresse à l’UPAC, c’est que l’on prétend qu’il y a des gestes de nature criminelle qui ont été commis. 

« C’est ainsi que M. Murray s’est permis d’insinuer en associant notre conduite à celles d’autres milieux qui, elles, méritaient d’être dénoncées. L’utilisation de cette technique en est une des plus abjectes que je connaisse », précise M. Benjamin.

Surpris

Dans l’article de l’édition du 4 novembre, M. Murray se disait « surpris » de la décision de l’UPAC et ne pensait pas qu’il s’agisse d’une réponse au dossier de 600 pages qu’il avait livré. « On ne sait pas si c’est notre dossier. On l’avait envoyé par courrier recommandé avec mon nom et toutes mes coordonnées. À ce jour, je n’ai jamais eu aucune réponse ou aucun accusé de réception. C’est difficile pour nous de dire si notre dossier a été rejeté ou pas », avait expliqué M. Murray.

Vincent Fortier, président du Parti montarvillois, avait mentionné dans l’article de l’édition du 4 novembre que plusieurs questions avaient été laissées sans réponse de l’ancienne administration à l’époque et que la démarche était tout à fait « légitime ».

« Le nouveau président du Parti montarvillois n’hésite pas à déclarer, quant à lui, se référant au dossier soumis à l’UPAC, qu’ » il y a des choses qui se sont produites et qui ressemblaient à un conflit d’intérêts « . Quelles sont ces choses qui se sont produites? Il faudrait être un peu plus précis… en n’oubliant pas qu’elles doivent être des choses criminelles, compte tenu du dossier auquel il se réfère. Or, à l’évidence, l’UPAC n’en a pas découvert. Au contraire, l’UPAC est persuadée que  » ces choses  » ne se sont pas produites et qu’il n’y avait pas de  » conflits d’intérêts « . L’UPAC n’était pas à la recherche de ressemblances, mais bien d’évidences », de conclure M. Benjamin.

Réaction de l’Alliance municipale

Pour Thérèse Hudon, désignée désormais comme chef de l’Alliance municipale, la réponse de l’UPAC prouve que le dossier noir du Parti montarvillois n’était qu’une stratégie électorale. « L’Alliance municipale déplore que ces attaques injustifiées et mensongères faites en période préélectorale aient faussé les perceptions des citoyens. La réponse de l’UPAC indique clairement qu’il n’y avait aucun élément qui permette de douter de l’intégrité de l’équipe de l’Alliance municipale. Les Montarvillois méritaient mieux que ces mensonges et cette quête intellectuellement malhonnête du pouvoir. »