Les bris d’aqueducs en diminution à Saint-Basile-le-Grand
La Ville de Saint-Basile-le-Grand a présenté plusieurs données au sujet de la consommation d’eau potable et des aqueducs sur son territoire.
Lors de la dernière séance du conseil municipal, le conseiller du district 2, Martin Leprohon, a présenté un diaporama de données sur la consommation d’eau potable et les bris d’aqueducs sur le territoire de Saint-Basile-le-Grand, données fournies par la Régie intermunicipale de l’Eau de la Vallée-du-Richelieu (RIEVR), un regroupement de huit municipalités. Au cours de la présentation, le politicien a donné plusieurs informations, dont les coûts reliés à l’eau potable pour la Ville.
Augmentations
Les données globales sur la consommation d’eau pour les mois de décembre 2022 et janvier 2023 indiquent une baisse de 3,8 %. Pourtant, à Saint-Basile-le-Grand, à pareilles dates, la consommation d’eau a augmenté de 8,5 %. Ces hausses ont occasionné des dépenses supplémentaires entre 7 000 $ et 11 000 $ pour la Ville. « On remarque que la consommation d’eau est supérieure aux mois de décembre 2022 et janvier 2023 comparativement aux dernières années. Ces données peuvent être expliquées par plusieurs bris d’aqueducs », explique le conseiller. À cet effet, des réparations ont été nécessaires, notamment sur la rue Jean-Charles-Michaud, le 24 décembre 2022, puisque de l’eau avait envahi la rue. Même si elle n’a pas été consommée, cette eau doit être défrayée. M. Leprohon a spécifié que les chiffres étaient de retour à la normale pour le mois de février.
Aqueducs
Des données qui semblent encourageantes ont également été présentées. « Depuis environ une vingtaine d’années, on voit une tendance à la baisse au niveau du nombre de bris d’aqueducs à Saint-Basile-le-Grand et c’est grâce aux travaux d’infrastructure qui ont été faits », indique le conseiller municipal. Par exemple, en 2010, des travaux de ce genre ont été effectués sur le chemin Saint-Louis. Depuis, aucun bris d’aqueduc n’a été constaté. Cet été, des travaux d’infrastructure seront effectués sur les rues des Saules, des Cèdres et du Parc.
» Depuis environ une vingtaine d’années, on voit une tendance à la baisse au niveau du nombre de bris d’aqueducs à Saint-Basile-le-Grand. » – Martin Leprohon
L’eau potable l’été
« L’usage résidentiel de l’eau potable aux mois de juin, juillet et août, particulièrement pour l’arrosage des pelouses, de l’asphalte ou des voitures, est un enjeu important. Je tenais à présenter ces données aujourd’hui pour informer les citoyens. On dit souvent que l’eau est gratuite, mais elle ne l’est pas. Il y a un impact sur le budget annuellement. De plus, on a remarqué une hausse significative de la consommation d’eau potable durant la pandémie », explique M. Leprohon. Selon lui, cette hausse peut être expliquée par le télétravail et les confinements. Les citoyens étaient plus souvent à la maison qu’à l’extérieur.
En 2018, les Grandbasilois consommaient environ 212 litres d’eau par personne. En 2021, ce chiffre a grimpé à 334 litres. Une augmentation de 57.5 % en trois ans. Parmi les huit municipalités de la RIEVR, Saint-Basile-le-Grand se classe deuxième plus grande consommatrice d’eau potable derrière Mont-Saint-Hilaire (404 litres d’eau).
La Ville n’exclut pas la possibilité d’installer des compteurs d’eau pour les commerces. « Le niveau de consommation d’eau [qu’il y ait des bris ou pas] est relativement élevé à Saint-Basile-le-Grand. Ça a atteint un tel niveau que la Ville se questionne sur l’usage potentiel de compteurs d’eau pour les bâtiments commerciaux », mentionne M. Leprohon.
Durant les années 1960 et 1970, environ 1 800 compteurs d’eau avaient été installés dans des résidences et des commerces. Avec les années, ils avaient été retirés, ayant atteint leur durée de vie utile.