Un premier bilan très positif

Patrouille verte de l’Action pour l’Environnement de Saint-Basile-le-Grand

La Patrouille verte, mise sur pied par l’Action pour l’Environnement de Saint-Basile-le-Grand (APES) l’été dernier, a connu une première saison très satisfaisante aux yeux de Caroline Rodrigue, présidente de l’organisme. En l’espace de quatre mois, 186 résidences ont demandé la visite des patrouilleurs, 4 000 dépliants ont été distribués et près de 1 500 personnes ont été rencontrées. Avec de tels résultats, l’APES se dit prête à répéter l’expérience à l’été 2011.

Les six patrouilleurs, âgés de 16 à 18 ans, ont été formés sur divers sujets environnementaux : les 3RV (réduction, réutilisation, recyclage et valorisation), le compostage, le jardinage et l’entretien des terrains écologiques, la gestion responsable de l’eau et l’efficacité énergétique. Ces formations ont été offertes par des intervenants du milieu qualifiés dans ces domaines.  

Les visites des patrouilleurs comptaient trois étapes : un questionnaire, qui pointait les changements potentiels, un survol de la cour et de l’intérieur de la maison et une évaluation de la consommation énergétique. Quatre recommandations étaient par la suite prescrites.

 

« Dans la majorité des cas, les gens ont été très accueillants et démontraient un intérêt à changer certaines de leurs habitudes de vie, explique Mme Rodrigue. Les patrouilleurs ont travaillé cinq jours par semaine et avec les chiffres que nous avons cumulés, nous pouvons dire que notre premier été a été un succès. »

 

Une vraie PME

L’un des objectifs de la Patrouille verte était de faire participer les jeunes à la mise en place du projet. L’APES les a donc inclus dans la conception des outils promotionnels, le déroulement des visites et le suivi auprès de la clientèle.

 

« L’organisation du travail a été un peu plus longue que prévu, mais les jeunes ont pu en retirer une expérience unique. Ils ont dû apprendre à négocier entre eux, à critiquer leur travail, à l’améliorer et surtout, ils se sont rendu compte de ce qu’impliquait la mise sur pied d’un projet. Cette partie du travail a été très enrichissante pour eux et a aussi eu comme impact de développer chez ces jeunes un sentiment d’appartenance encore plus grand pour ce projet », explique Mme Rodrigue.

 

En dehors des visites et du porte-à-porte, la Patrouille verte était aussi présente chaque semaine au marché public de Saint-Basile-le-Grand. Les nombreuses interventions de l’équipe ont permis d’établir un contact avec plus de 3 000 personnes et de récupérer plus de 300 courriels de gens intéressés par ses activités.

 

Une patrouille en 2011

La première édition de la Patrouille verte a demandé un financement de près de 20 000 $ en salaire. D’ici quelques mois, l’Action pour l’Environnement de Saint-Basile-le-Grand retournera en recherche de financement pour la prochaine saison. Selon Caroline Rodrigue, les subventions qu’obtiendra le projet permettront de déterminer la forme et l’ampleur que prendra la prochaine organisation.

 

« Si nous ne réussissons pas à obtenir suffisamment de financement, l’APES ne pourra pas former autant de patrouilleurs qu’elle le souhaite pour combler la demande des Grandbasilois. Sans oublier que nous visons d’étendre nos services sur le territoire de Saint-Bruno-de-Montarville, donc nous aurons besoin de plus de personnel », exprime la présidente.

 

À ce moment-là, les patrouilleurs montarvillois pourraient reproduire les démarches de l’équipe grandbasiloise en faisant du porte-à-porte, des visites personnalisées et en étant présents à des points stratégiques et des événements municipaux. Un projet à suivre de près.