Un jeune sportif de la région
Escalade, hockey, baseball, soccer, basketball, badminton, vélo, il n’y a pas un sport que Mikaël Girouard ne pratique pas.
Le jeune garçon de 13 ans est né amputé en dessous du coude gauche. Sa mère, Isabelle Girouard, l’a découvert à 12 semaines de grossesse lors de la première échographie. Si elle avait des inquiétudes avant sa naissance, elles se sont vite dissipées en voyant la personnalité de son garçon, qui aime relever les défis.
Mikaël fait partie du programme Les Vainqueurs de l’Association des Amputés de guerre. Grâce à ce programme, il a eu accès à de nombreuses prothèses pour l’aider dans ses activités sportives.
S’il possède une collection de prothèses pour l’entraînement physique, pour le vélo et même l’escalade, Mikaël préfère ne pas en porter et sa mère le trouve même plus habile sans un tel appareil.
Une deuxième famille
Avec Les Vainqueurs, Mikaël et sa famille ont pu connaître d’autres jeunes avec des amputations, similaires ou non. Lors de ces séminaires, Mikaël a rencontré plein de jeunes qui, au fil du temps, s’entraident et se comprennent. « Mikaël m’a déjà dit que c’était comme une deuxième famille pour lui », confie sa mère.
Mme Girouard est reconnaissante de l’organisme, qui offre un soutien et la possibilité à son enfant de rencontrer d’autres jeunes comme lui. « Ce n’est pas tout le monde qui a accès à ce genre d’association. »
Tout le monde est différent
Avec son attitude de fonceur et sa joie de vivre, Mikaël n’a jamais connu d’intimidation. « Je sais que je suis différent, confie-t-il, mais ça ne m’empêche à rien. » Selon Isabelle Girouard, « les choses peuvent être plus difficiles pour Mikaël, mais il réussit toujours à tout faire. Comme parent, on ne l’a jamais empêché, bien au contraire ». Dans les diverses activités auxquelles son garçon a participé, elle prenait la peine de rencontrer ses professeurs ou de leur écrire pour leur demander qu’il n’y ait pas de traitement de faveur. « Oui, Mikaël est différent, mais tout le monde l’est aussi. »
Un avenir dans les sports
Sur le plan scolaire, Mikaël a terminé cette année la première du secondaire, où il a fait partie de l’équipe de basketball de son école. Il était dans les très bons joueurs de son équipe.
Il pratiquait aussi le badminton plusieurs fois par semaine avec sa famille. Même qu’un entraîneur lui a recommandé de poursuivre les entraînements et qu’il pourrait faire les Jeux paralympiques, raconte sa mère. S’il a déjà voulu être joueur de soccer professionnel, jouer dans la NBA ou dans la LNH, c’est que Mikaël est certainement fait pour les sports.