Un chantier de construction qui dérange

Sommet Trinité

Un chantier de construction situé sur la rue des Alouettes, au Sommet Trinité, préoccupe certains résidants.
Une construction de la rue des Alouettes occupe la voie publique depuis déjà quelques mois. Matériaux de construction, toilette chimique, remorque, clôtures… débordent parfois dans la rue des Alouettes, faute de terrain chez le bâtisseur. Qui plus est, le chantier est situé dans une courbe au sommet de la montagne.

« Il est fréquent lorsque la surface de travail ne le permet pas, que l’on autorise l’empiètement de la voie publique, mais de façon très sécuritaire. » – Suzanne Le Blanc

Un propriétaire se demande en vertu de quelles lois un citoyen qui se construit dans un ravin peut utiliser la voie publique, mettant de plus la sécurité de la population en danger. D’après lui, il aurait fallu prévoir un endroit, aménagé sur le terrain du bâtisseur, pour entreposer tous les équipements et matériaux. Selon ce résidant, la situation est devenue dangereuse.
Il souligne qu’il a déjà eu un accrochage en rentrant chez lui. « J’ai vu d’autres incidents aussi. Bientôt, un cycliste sera happé! »
Il demande à la Ville de Saint-Bruno d’où vient ce droit de tolérance. De quel droit peut-on s’approprier du domaine public par manque de prévoyance dans l’exécution de ses travaux? Il pose la question : « Attendez-vous un accident grave? »
La Ville évoque le Règlement P. 1-2 sur la paix et le bon ordre dans le territoire de la municipalité, qui permet à l’occasion qu’on utilise l’emprise publique lorsqu’il s’agit d’une situation qui le nécessite. « Il est fréquent, lorsque la surface de travail ne le permet pas, que l’on autorise l’empiètement de la voie publique, mais de façon très sécuritaire », explique la directrice des communications de la Ville de Saint-Bruno-de-Montarville, Suzanne Le Blanc.
« Ces ajustements se sont donc avérés nécessaires lors de la mise en chantier d’une nouvelle résidence dans le secteur du Sommet Trinité; la superficie de terrain est insuffisante pour accueillir les équipements et les matériaux de construction. La Ville fait appel, pour de tels travaux, à la tolérance et à la compréhension du voisinage », poursuit Mme Le Blanc.
Pour le propriétaire du Sommet Trinité, ce « règlement ne permet pas de mettre la sécurité du public en danger ». Selon lui, la Ville est « complice de la construction mal planifiée » de l’habitation.
Un dossier à suivre.
Question aux lecteurs : Que devrait faire la municipalité?