Un ancien élu se prononce sur Northvolt
Richard Pelletier se réjouit de la venue de l’entreprise suédoise Northvolt sur le territoire de Saint-Basile-le-Grand.
« L’arrivée à Saint-Basile-le-Grand de ce gros joueur industriel va permettre de donner de l’air dans les finances », exprime d’emblée Richard Pelletier.
« Le conseil municipal aura les moyens. » – Richard Pelletier
« Bon, ce n’est pas le père Noël qui s’installe ici, relativise-t-il. Mais ça va donner une marge de manoeuvre; ça permet ça, les industries. »
Celui qui a siégé au sein du conseil municipal de 2017 à 2021 faisait aussi partie du comité des finances de la Ville. Il se rappelle à quel point l’exercice budgétaire de fin d’année était complexe. « À Saint-Basile-le-Grand, faire un budget, c’est un défi incroyable. Le coût de tous les services est à la hausse et la seule source de revenus de la Municipalité, c’est la taxation résidentielle. C’est très difficile de budgéter dans ces conditions », explique M. Pelletier.
En entrevue avec le Journal de Saint-Basile, il raconte comment les conseils précédents ont travaillé fort pour trouver une façon de développer cette « grande superficie de terrain » à Saint-Basile-le-Grand inutilisée depuis si longtemps. Rappelons que l’ancienne usine d’explosifs de la Canadian Industries Limited (CIL), qui occupait l’endroit, a fermé ses portes en 1999. Celui qui a été conseiller municipal dans le district 4 souligne la difficulté de trouver un projet qui pouvait cadrer sur un terrain zoné industriel. « La CIL était une entreprise polluante, bruyante, qui fabriquait des explosifs, des munitions, des produits chimiques. Avec Northvolt, ils ont identifié une industrie moderne, adaptée à l’environnement », mentionne le président de la Société d’histoire de Saint-Basile-le-Grand.
Quand il dit que la venue de Northvolt donnera de l’oxygène aux finances de la Ville, Richard Pelletier parle de la possibilité de mettre à jour les infrastructures et de trouver des projets structurants qui pourront être menés à terme. Que ce soit en infrastructures, en loisirs, en culture, « le conseil municipal aura les moyens ». Le Grandbasilois parle de « lumière au bout du tunnel ».
Selon lui, Saint-Basile-le-Grand est en train d’écrire une nouvelle page de son histoire. « Ce n’est pas pour moi… mais mes enfants sont venus s’établir à Saint-Basile-le-Grand. Ce sont eux qui pourront en bénéficier », confie Richard Pelletier avant de lancer, en s’esclaffant, « je suis jaloux du conseil actuel! ».