Transport collectif: tous les inspecteurs en sécurité d’exo votent pour un mandat de grève

Après plus d’un an sans convention collective, les inspecteurs en sécurité d’exo, représentés par le Syndicat des inspecteurs du RTM-CSN, ont voté à 100 % pour cinq jours de grève à exercer au moment jugé opportun.

L’entreprise exo confirme que des négociations pour le renouvellement de la convention collective sont présentement en cours et elle reste optimiste quant à l’issue de cette démarche. Elle continuera à travailler en étroite collaboration avec le syndicat pour trouver des solutions qui amélioreront les conditions de travail

« Seules trois clauses d’ordre monétaire sont encore en discussion à la table de négociations », mentionne exo dans un communiqué. Tous les autres aspects du contrat de travail collectif feraient l’objet d’une entente entre les parties. « Nous sommes déterminés à trouver une solution équitable et durable qui répondra aux besoins des parties. C’est une priorité pour exo d’offrir un environnement de travail sécuritaire et équitable pour ses employés tout en assurant la sécurité et le bien-être de ses usagers. »

Départs du personnel

Au cours des dernières années, le nombre d’inspecteurs en sécurité est passé de 60 à 23. Lors d’un quart de travail typique, chacune des 11 personnes spécialisées en inspection couvre 387 km carrés de trajets d’autobus ou de trains de banlieue. Le nombre d’interventions liées à l’itinérance est pourtant en augmentation, comme dans le reste de la région de Montréal.

La firme exo mentionne que ni la sécurité des usagers ni le déroulement des activités ne sont compromis par le nombre actuel d’inspecteurs et qu’ils ne courent aucun risque.

Le syndicat juge que les conditions de travail des agentes et agents d’exo sont inférieures à celles des sociétés de transport environnantes. Les départs du personnel vers d’autres employeurs se multiplient et la plupart des agents ne sont pas remplacés. « Il est temps d’améliorer les conditions si l’on veut embaucher et retenir les inspecteurs d’exo », conclut Stéphanie Gratton, vice-présidente de la FEESP-CSN.