Tiny Derby ou comment nuire aux méchants
Triple Boris, une entreprise née de l’association du Julievillois Simon Dansereau et du chanteur des Cowboy fringants, Karl Tremblay, annonce aux amateurs de divertissement virtuel, la sortie de Tiny Derby, un jeu vidéo qui s’inscrit dans cette «philosophie d’aider les gentils à nuire aux méchants».
«C’est notre deuxième jeu qui va plaire au plus large public possible», commente le président Simon Dansereau non sans ajouter que «des efforts ont été mis dans le graphique» tout en «laissant faire le tape-à-l’œil».
Le Julievillois est ingénieur en informatique, diplômé de l’Université de Sherbrooke et un ancien programmeur chez Electronic Arts et Ubisoft. Son collègue Karl Tremblay agit à titre de directeur créatif. Simon Dansereau a pu compter sur son vieil ami Pascal Thériault qui a conçu et créé Tiny Derby. Celui-ci devenu associé de Triple Boris, était engagé par Ubisoft en tant que programmeur de jouabilité en 1999, soit l’année où il a décroché une maitrise en astrophysique à l’Université de Montréal.
«Je suis tombé en amour avec le jeu. J’ai joué le jeu au complet à bord d’un avion qui me transportait en Allemagne» – Simon Dansereau.
Tiny Derby est accessible sur l’App Store et le Google Play Store. Le jeu se veut amusant et accrocheur, mélangeant puzzle et action grâce à de petites créatures qui s’affrontent dans des courses à ne plus en finir. Le rôle du joueur est de poser des pièges pour contrecarrer les méchants et soutenir les gentils.
«Je suis tombé en amour avec le jeu. J’ai joué le jeu au complet à bord d’un avion qui me transportait en Allemagne», relate Simon Dansereau en précisant que Triple Boris a complété le travail en donnant au jeu une version Androïde et multilingue.
Rester à l’affût
Située à Varennes, Triple Boris existe depuis 2016 et compte une quinzaine d’employés. Elle a à son compte un premier jeu vidéo intitulé Gauche-Droite : le Manoir. Ce premier projet a remporté le grand prix Talents d’ici Loto-Québec dans le cadre du Sommet international du jeu de Montréal (MIGS16). Une récompense accompagnée d’un chèque de 2500$ et d’équipements informatiques.
Cette reconnaissance n’assure pas toutefois une place au soleil dans un domaine où la révolution informatique ne cesse de s’améliorer en matière de jeu vidéo en plus de bousculer le monde du travail. Simon Dansereau se dit conscient des opportunités qu’offre aujourd’hui ce milieu qui génère plusieurs milliers d’emplois directs au Canada. S’estime-t-il alors privilégié d’avoir opté pour un métier toujours en demande ? «Quand je me lève le matin, je me considère chanceux, mais notre entreprise fait face à des géants de l’industrie qui viennent d’ailleurs. Ça reste fragile, nous avons une petite entreprise qui crée de l’emploi ici. Nous sommes des artisans semblables au boulanger du coin», confie celui qui assure que le premier jeu vidéo n’a pas rencontré les profits attendus. Pour plus d’information, on peut visiter le site : www.tripleboris.com
Question :
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