Les chaussées en mauvais état

Le printemps amène du beau temps mais aussi son lot de routes en mauvais état. Plusieurs rues sur le territoire sont amochées.

Le journal Les Versants s’est déplacé à Saint-Bruno, à Saint-Basile et à Sainte-Julie pour repérer celles qui semblent problématiques. 

Saint-Bruno

Rue Goyer;

Rue Joliett;

Rue Des voltigeurs;

Rue Frontenac Ouest;

Montée Sabourin;

Rue Graham-Bell;

Boulevard des Promenades;

116 direction est;

Rue Bourdon;

Rue de Montarville;

Boulevard Clairvue Ouest;

Boulevard de Boucherville;

Rue Sablon;

Rue Tailhandier;

Rue Roberval;

Boulevard Seigneurial.

Saint-Basile

Rue Lafrance Ouest;

Rue Mongeau;

Rue Taillon;

Rue Audet;

Rue Principale (nord et sud);

Rue Corbeil;

Rue Bella-Vista;

Chemin Richelieu;

Rang des Vingt;

Rue Champagne.

Sainte-Julie

Boulevard Armand-Frappier;

Rue Principale;

Rue Saint-Joseph;

Rue Borduas;

Rue Lanaudière;

Rue Normandie.

Les routes du Québec

Une étude publiée par Statistique Canada en 2018 révélait que 35,6 % des autoroutes, 43,6 % des artères et 27,7 % des tunnels situés au Québec étaient en » mauvais » ou en » très mauvais » état. Les moyennes nationales se situent entre 15 et 21 %.

Il faut savoir que la Belle Province compte plus de 320 000 km de route. Là-dessus, seulement 30 000 km sont sous la responsabilité du ministère des Transports. Les 290 000 km restants sont gérés par les municipalités. 

Pourquoi les routes sont-elles abîmées au printemps?

Selon Alan Carter, professeur à l’École de technologie supérieure (ÉTS), « l’effet du gel-dégel, fréquent au Québec, accélère la dégradation. Les nids-de-poule apparaissent quand l’eau pénètre la structure de la chaussée. N’importe quel défaut de surface provenant d’une chaussée trop vieille, d’une mauvaise conception, d’un mauvais choix de matériaux ou d’une mise en œuvre défaillante permet à l’eau de s’infiltrer et de créer des nids-de-poule ». Il ajoute « c’est une combinaison du trafic lourd et du climat. En réalité, les voitures ont un impact minime sur la dégradation des chaussées. Selon nos études, si les cycles gel-dégel causent des dégradations, les abrasifs ont peu d’impact. »

» Il est possible de produire des chaussées plus durables en augmentant les épaisseurs et en utilisant les bons matériaux. » – Alan Carter

Selon M. Carter, il est possible, au Québec, de construire des routes plus durables. « On construit très peu de chaussées neuves au Québec. En raison de la réhabilitation et parfois de la reconstruction, seulement les couches supérieures de la chaussée sont refaites. Lorsque la reconstruction est effectuée en profondeur, il est possible de produire des chaussées plus durables en augmentant les épaisseurs et en utilisant les bons matériaux. »