Stop ou encore?

Rapportant certains événements qui se sont déroulés cet été à ce segment de route, pour lesquels la Ville avait alors demandé l’intervention de policiers et d’un brigadier, Marie-Claude Lavigne a réclamé que la municipalité se penche rapidement sur le dossier afin que soit priorisées la sécurité et la traverse des piétons.

« On ne se trompe pas en disant qu’il y a une problématique au niveau de l’attitude des conducteurs, pas seulement à Saint-Basile, mais partout au Québec, a répliqué le maire Bernard Gagnon. Il va de soi qu’au niveau municipal, nous avons la première responsabilité à l’égard de la sécurité civile, et on ne cherche pas à la fuir. Nous voulons réduire la vitesse des automobilistes et donner la priorité aux piétons aux endroits indiqués. »

Un autre résidant du chemin Saint-Louis, père de trois enfants, s’est senti interpellé par le dossier et a manifesté au conseil municipal son intérêt à récolter des signatures, si cela pouvait faire avancer les choses. « Il y a plein de solutions possibles, mais j’aimerais voir les choses bouger, qu’il y ait des discussions ou un sondage envoyé aux gens qui habitent proche. Ce n’est pas dans cinq ans, quand nos enfants seront adolescents, qu’il faudra régler la situation », a exprimé le citoyen. 

Solutions à l’étude

La conseillère Geneviève Desrosiers a toutefois précisé que la municipalité avait déjà entamé des démarches à cet effet. Selon la réponse que la Ville avait obtenue, il était impossible d’installer des panneaux d’arrêt à cette intersection, vu la courte distance qui la sépare du feu de circulation au coin de la rue Principale.

Un arrêt n’étant alors pas la solution idéale, M. Gagnon a ajouté que le comité de circulation étudierait d’autres voies, telles que le rétrécissement de la chaussée, la surélévation de la chaussée (pour réduire la vitesse), l’installation de panneaux de priorité de passage aux piétons au milieu de la route ou des dos d’âne.