Soirée d’humour à Saint-Basile-le-Grand avec Sam Arsenault

Après cinq ans à monter sur scène pour faire rire les gens, Sam Arsenault sera à Saint-Basile-le-Grand le 8 août prochain pour animer la soirée d’humour.

L’artiste de la relève a toujours adoré faire de l’humour participatif, ce qu’il qualifie de « crowdwork ». « Le crowdwork, c’est le fait de créer une connexion avec le public », décrit-il. L’un des défis de cette technique est de trouver quelqu’un de réceptif. « Avec l’information du public, soit tu arrives à faire un bon punch ou c’est un flop et tout le monde rit quand même. »

L’humoriste utilise cet art comme un pont entre son entrée sur scène, pour réchauffer le public, et le matériel qu’il a préparé pour son numéro. 

Des hauts et des bas

Vivre du métier d’humoriste, c’est « vivre des montagnes russes », illustre Sam Arsenault. « Les spectacles de marde, tu les accumules. Tu ne peux pas avoir d’ego quand tu fais ce métier-là. »

L’humoriste l’a réalisé rapidement lorsque sa grand-mère, atteinte de démence, a crié « C’est plate! » lors d’un numéro. Si Sam en rit aujourd’hui et que cet évènement lui a même inspiré du matériel, c’est un moment confrontant de sa carrière.

À l’inverse, il est très reconnaissant de voir les gens acheter des billets pour ses prestations. « C’est tellement gratifiant! »

Communauté virtuelle

Sam Arsenault travaille présentement à offrir sa première heure complète de spectacle. Pour vendre celui-ci, l’humoriste pourra compter sur sa tribune sur les médias sociaux.

Avec 50 000 abonnées TikTok et 5 000 sur Instagram, l’humoriste partage régulièrement des moments de « crowdwork ». « C’est un moment spontané qui peut être repris et qui ne brûle pas ton matériel de spectacle. »

Pour lui, cette notoriété est importante, mais il doit aussi convaincre ses abonnés de se rendre dans ses salles de spectacle. 

Rêve de jeunesse

Il rêve de faire de l’humour depuis son enfance. « Dans mon album de finissants de ma sixième année, j’ai écrit que je voulais faire rire les gens plus tard », raconte-t-il.

En grandissant, il a réalisé que c’était un métier difficile. « Ç’a l’air impossible à faire! » C’est en discutant avec son ami Danick Martineau, aussi humoriste, qu’il a trouvé le courage de participer à Cégeps en spectacle. Les auditions ont eu lieu le lendemain de cet échange.

Sam Arsenault a passé une nuit blanche à écrire son premier numéro, qui allait lui donner la piqûre de l’art du monologue comique.

Sa propre école

Il a fait les auditions pour l’École nationale de l’humour jusqu’au « stage ». À cette étape, 24 personnes sont auditionnées. Malheureusement pour lui, il n’a pas fait partie des dix candidats retenus.

Son école a été d’organiser et d’animer des évènements par lui-même. « La clé, c’est de ne pas attendre d’avoir une opportunité, c’est d’aller les créer. »

« Ce n’est pas un métier évident, il faut avoir les reins solides. Il y a beaucoup d’humoristes, beaucoup de gens essaient de le devenir.

Il faut être prêt à dédier sa vie à ce métier » témoigne-t-il. Il confie qu’être drôle dans la vie ne garantit pas le fait d’être drôle sur scène. 

Plus les années avancent et plus l’humoriste apprend à se connaître. Il décrirait son humour comme de l’absurde cru et anecdotique.

La soirée d’humour se déroule le 8 août prochain, au parc de Montpellier à 19 h 30. Sam Arsenault sera accompagné de Val Belzil, Sam Lemieux et Jacob Ospian.