Ski Saint-Bruno: une première et une soixantième saison terminée
Stéphanie Grenier et Patrice Boire, les deux copropriétaires du Ski Saint-Bruno, tirent un bilan très positif de la saison de ski, notamment en raison du beau temps et de leurs employés motivés.
« On a été très chanceux, ç’a été une belle saison. La météo était extraordinaire et on a eu une belle réception, autant de la clientèle que de nos employés », mentionne Patrice.
Moments marquants
La saison 2024-2025 était spéciale, notamment en raison du 60e de la station de ski, mais aussi parce que Stéphanie et Patrice ont racheté la montagne de Michel Couture quelques semaines avant l’ouverture des pistes. « L’ouverture a été l’un de nos moments forts, cette année. Ça ne faisait même pas deux semaines que l’on avait acheté. Je n’avais jamais vu une ouverture avec autant de gens », se remémore Patrice.
Quant à Stéphanie, le début de la saison l’a aussi marquée. L’école de ski a repris ses airs de prépandémie avec 435 moniteurs pour les cours, comparativement à 230 lors de la saison précédente. « C’était beau de voir les équipes prêtes dès la première journée à accueillir la clientèle. Pour nous, ce ne sont pas des clients, ce sont nos invités que l’on reçoit chez nous », explique la copropriétaire.
Stationnements pleins
Dès le début de la saison, le 6 décembre dernier, les gens étaient au rendez-vous. Malgré deux jours de pluie, à la fin du mois de décembre, qui ont forcé la fermeture temporaire des pistes, les gens étaient de retour lors des fins de semaine suivantes. « Les deux premières fins de semaine de janvier, nos stationnements étaient pleins. C’était vraiment un beau problème », mentionne Patrice, qui a dû se réorganiser avec les équipes pour maximiser l’espace afin d’accueillir tout monde. « Il n’y avait toutefois pas d’attente dans les remontées mécaniques, juste un peu à la principale », précise Stéphanie.
Plusieurs évènements
Au cours de la saison, plusieurs activités ont été organisées par la station de ski. Chaque premier vendredi du mois, les skieurs et les planchistes étaient invités au rendez-vous au Snowpark pour le Oh! My Deer Jam.
Des activités pour la relâche, une soirée du Super Bowl sur la terrasse avec la diffusion du match au Resto-Bar Hors-Piste, la fête de Skigolo la mascotte et des festivités pour souligner le soixantième de la montagne ont été organisées au fil de la saison.
Lors de la dernière fin de semaine, les skieurs ont pu bénéficier de la prestation d’un chansonnier pour leurs ultimes descentes de la saison. « Ça s’est terminé sur un beau week-end. Il faisait soleil, les gens étaient au rendez-vous, l’ambiance y était, avec notre chansonnier sur la terrasse. Nous avons terminé notre saison un peu émotifs, mais sur une belle note », explique Patrice.
Vers une saison estivale
Si, depuis la fermeture de la montagne, l’équipe est passée de 1000 employés à 35, ce n’est pas pour autant qu’il ne se passe rien. « Ce sont mes plus grosses semaines. Le compte à rebours vient de commencer pour l’ouverture de la saison prochaine », lance le copropriétaire.
« Il faut huit mois pour préparer les quatre mois d’hiver », évoque Stéphanie, qui, comme son partenaire d’affaires, travaillera de nombreuses heures aussi sur leur projet de développement estival. Si cette idée ne voit pas le jour cet été, les deux copropriétaires souhaitent ouvrir la montagne à l’été 2026. « On veut arriver avec quelque chose l’été prochain, mais ça va prendre quelques années avant d’arriver au projet que l’on souhaite mettre en place », précise Patrice.
D’ici la prochaine campagne, les skieurs peuvent déjà se procurer leurs passes de saison 2025-2026. « Il n’y a pas meilleur prix qu’actuellement pour les passes de saison », mentionne Stéphanie, qui voit déjà l’engouement parmi certains skieurs. Quelques évènements auront lieu cet été et cet automne à la montagne, notamment le Mudgirl, une course à obstacles le 5 juillet prochain, et le Foam Fest le 16 août 2025. Le rando yoga sera de retour l’automne prochain, tout comme le festival automnal de la montagne, pour lequel Patrice et Stéphanie cherchent toujours un nom.